Ce n’est peut-être pas évident au premier coup d’œil, mais en ce moment, il n’y a que des bonnes nouvelles dans le camp du Canadien.

Bien sûr, pour trouver des bonnes nouvelles ici, il faut avoir un degré d’optimisme équivalent à celui de Jacques Demers qui débarque à Sainte-Anne-de-Beaupré en 1993. Mais on vous jure que c’est possible.

Première bonne nouvelle, donc : il ne reste plus que 19 matchs au calendrier du Canadien. Ça vous semble anodin ? Ça ne l’est pas. Dans 19 matchs, on sera rendu au 14 avril, les joueurs du Canadien vont vider leurs casiers à Brossard, et on pourra cesser de se demander si Sean Monahan est blessé à un pied, aux hanches, au dos ou au cuir chevelu, entre autres possibilités.

Dans 19 matchs, ce sera aussi le début de l’an trois de l’arrivée en place de celui qui décide de tout, c’est-à-dire le vice-président des opérations hockey, Jeff Gorton. Les partisans devraient, en théorie, commencer à repérer des signes qui laissent croire que leur équipe s’en va dans la bonne direction. Les plus fervents amoureux du club ont déjà fait remarquer que les installations à Brossard sont beaucoup plus conviviales pour les joueurs, entre autres améliorations, et cela est fabuleux, mais est-ce que ça se traduira par davantage de victoires la saison prochaine ? On verra bien, mais il y a place à un peu d’optimisme.

Autre bonne nouvelle : le Canadien verra des adversaires de qualité au cours de ces 19 derniers matchs.

Seulement cette semaine, les Hurricanes de la Caroline, les Rangers de New York et les Devils du New Jersey vont débarquer au Centre Bell, mardi, jeudi et samedi respectivement. Toutes ces équipes font partie du top 10 au classement général de la ligue, les Hurricanes arrivant au deuxième rang.

D’ici au 13 avril, le Canadien doit aussi affronter les Bruins de Boston, la meilleure formation du circuit, à deux reprises, en plus de revoir le Lightning de Tampa Bay deux fois et les Maple Leafs de Toronto une autre fois, deux autres équipes qui se classent parmi les 10 premières. En plus de celui de mardi, le Canadien aura un autre rendez-vous avec les Hurricanes, le 1er avril. Vous avez dit loterie ?

Bien sûr, ces matchs ne vont pas tous se transformer en défaites, mais on peut prévoir plus de défaites que de victoires, ce qui va raviver la flamme de l’espoir pour les fans qui carburent aux simulations de boulier et qui rêvent éveillés à un certain Connor Bédard.

Dernière bonne nouvelle : les auditions pour 2023-2024 se poursuivent. Au cours des prochaines semaines, on devrait savoir si Rafaël Harvey-Pinard mérite d’être ici à temps plein (probablement), si Jonathan Drouin fait encore partie des plans de la direction (probablement pas), si Denis Gurianov peut jouer comme le choix de premier tour qu’il a jadis été (on en doute) ou si Joel Edmundson peut encore aider cette équipe sur une base régulière (qui sait ?).

Ensuite, les quatre mois suivants pourront être consacrés aux décisions vraiment importantes, avec au moins cette certitude à la clé : ça ne pourra pas être pire.

Allard à Laval

Le Canadien a annoncé lundi que Frédéric Allard devra se rapporter à Laval. Le défenseur a été cédé au Rocket de la Ligue américaine, moins de 24 heures après avoir disputé son deuxième match dans la Ligue nationale, son premier dans le maillot montréalais.

Pendant cette rencontre à Las Vegas, dimanche soir, le joueur de 25 ans a obtenu deux tirs au but, et a joué pendant 11 minutes et 31 secondes, lors d’une défaite de 4-3 face aux Golden Knights. Allard, un choix de troisième tour des Predators de Nashville en 2016, avait été acquis par le Canadien des Kings de Los Angeles vendredi.