À moins d’un recul, Cole Caufield devrait être en mesure de prendre part au prochain match du Canadien.

Cette nouvelle inespérée est tombée mardi matin à Brossard, moins de 24 heures après que le jeune attaquant fut frappé solidement au Centre Bell, par Trevor Lewis, des Flames de Calgary.

Martin St-Louis a ajouté qu’il y avait « de grosses chances » que Caufield puisse affronter les Sénateurs à Ottawa, mercredi soir.

Toujours au chapitre des bulletins de santé, le Canadien a ajouté que Jonathan Drouin se rapprochait d’un retour, et qu’il sera du voyage à Ottawa.

Par contre, David Savard et Sean Monahan seront perdus pour une durée de deux à trois semaines. Un autre joueur, le défenseur Mike Matheson, continue d’être évalué, puis évalué encore, chaque jour que Dieu amène. Il n’aura pas la chance de visiter Ottawa avec ses collègues, entre autres parce qu’il ne sera pas du voyage.

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David Savard

Ces légères bribes d’information auront été les seules pépites à déguster en ce mardi autrement tranquille à Brossard, où seulement quatre joueurs et un mannequin – littéralement – ont pris part à l’entraînement optionnel.

C’est que le Canadien est bel et bien enfoncé dans cette partie du calendrier que redoutait Martin St-Louis : celle de la « normalité », comme il aime le dire, où c’est la routine qui s’installe de plus en plus.

À ce sujet, les derniers jours de 2022 devraient nous dire de quoi ce Canadien est vraiment fait.

Ou peut-être pas ?

« Je sais déjà le genre d’équipe qu’on a sous la main, a répondu l’entraîneur-chef, mardi à Brossard. Pour nous, l’important, c’est de bien gérer l’énergie des gars. On joue beaucoup de matchs en peu de temps au cours du présent mois. Mais on sait ce qu’on est capables de faire. »

À titre d’exemple, St-Louis s’est reporté au match de la veille au Centre Bell, remporté en tirs de barrage par le Canadien par la marque de 2-1 face aux Flames.

« C’était un lundi soir… et un lundi soir, c’est pas pareil comme un samedi soir, tout le monde sait ça. Mais on a quand même joué l’un de nos meilleurs matchs de la saison, un match de 60 minutes, complet. Lundi matin, je trouvais notre énergie un peu en baisse, je le sentais de même. On en a parlé un peu avant le match, et on s’est présentés pareil.

« Alors je ne suis pas si certain que les prochaines semaines vont vraiment nous en dire plus sur l’identité de notre équipe. Je pense qu’on la connaît déjà. Mais pour nous, l’important, c’est de s’assurer de bien gérer les situations qui se présentent à nous. »

Sur la route

À ce chapitre, le Canadien devra passer beaucoup de temps à gérer tout ça en faisant et en défaisant des valises ; huit des dix prochaines rencontres du club seront disputées sur les glaces ennemies, dont le désormais traditionnel voyage du temps des Fêtes en Floride.

« Mais on joue bien sur la route et les gars aiment ces matchs-là », a tenu à dire le gardien Samuel Montembeault, qui sera devant le filet mercredi soir à Ottawa.

« Sur la route, comme ça, ça nous permet aussi de passer plus de temps ensemble. On peut dire que les prochains jours seront déterminants, oui, mais en premier, je vois ça comme un beau défi. »

Rien de déloyal à l’endroit de Caufield

Martin St-Louis n’a pas trouvé que Cole Caufield avait été victime d’un coup salaud lors du match de lundi soir face aux Flames. Il a plutôt parlé d’un jeu qui, à son avis, fut « un peu accidentel ». Le jeune attaquant n’a évidemment pas pris part à l’entraînement facultatif de mardi matin à Brossard, mais il est tout de même venu faire son tour dans le vestiaire du club, et selon Samuel Montembeault, il semblait déjà se porter à merveille. « On l’a vu passer ici et il avait l’air de bien aller, a expliqué le gardien. Je dirais même qu’il avait sa bonne humeur habituelle, alors c’est bon signe… »

Un entraînement (très) facultatif

Bien sûr que c’était facultatif, c’était même écrit en toutes lettres dans un communiqué du club. Alors dans ces conditions, seulement quatre joueurs et deux gardiens ont choisi de sauter sur la glace, soit messieurs Montembeault, Harris, Pezzetta, Drouin et Pitlick. Karel St-Laurent était l’autre gardien du club.