Le trou béant dans la politique antidopage de la LNH pourrait rester bien ouvert parce que la ligue et l'Association des joueurs ne peuvent s'entendre sur la façon de corriger le tir.

Conformément à la politique de la ligue sur les substances visant à améliorer les performances, les joueurs ne font pas l'objet de tests antidopage durant les séries et la saison morte. Ce qui laisse une période de cinq mois - avril jusqu'en août - au cours de laquelle ils n'ont pas à s'inquiéter de subir des tests du genre. La ligue se dit favorable à l'idée d'effectuer des tests à l'année longue, tandis que le syndicat a certaines réserves et se dit inquiet de l'atteinte à la vie privée.

Les seuls joueurs de la LNH qui seront testés après la saison régulière sont ceux qui disputent le championnat du monde. Tous les joueurs participant à des compétitions internationales sont sujets à être testés.

L'Association et la LNH aborderont cette problématique dans des réunions distinctes au cours de l'été.

«Je pense que c'est juste de dire qu'à ce stade-ci, et depuis quelques années, nous n'avons pas été sur la même longueur d'onde dans ce dossier», a reconnu le commissaire adjoint de la LNH Bill Daly.

Dans un courriel, le directeur de l'Association Paul Kelly a déclaré qu'il y a eu «des milliers de tests antidopage qui ont été subis par des joueurs de la LNH au cours des quatre dernières saisons, en plus des tests aux trois derniers Jeux olympiques ainsi qu'à de nombreuses compétitions internationales. Les résultats parlent d'eux-mêmes.»

Seul un joueur de la LNH, Sean Hill, alors qu'il était avec les Islanders de New York en 2007, a échoué à un test antidopage depuis que le programme a été instauré il y a quatre ans.