Quand ils ont acheté leur duplex à Ahuntsic, en décembre 2003, Louise Harvey et Gilles Racine savaient qu'ils devaient y faire des travaux majeurs. La maison, construite en 1952, n'avait jamais été rénovée. Le rez-de-chaussée était constitué d'une série de petites pièces fermées. La cuisine et la salle de bains, à côté l'une de l'autre, avaient besoin d'une attention particulière.

Quand ils ont acheté leur duplex à Ahuntsic, en décembre 2003, Louise Harvey et Gilles Racine savaient qu'ils devaient y faire des travaux majeurs. La maison, construite en 1952, n'avait jamais été rénovée. Le rez-de-chaussée était constitué d'une série de petites pièces fermées. La cuisine et la salle de bains, à côté l'une de l'autre, avaient besoin d'une attention particulière.

 Lors de leur rencontre avec l'architecte Guy Demers, en août 2004, ils ont réalisé qu'ils avaient tout à gagner en déplaçant la salle de bains. Cela n'augmenterait pas beaucoup les coûts, car la pièce devait être rénovée de toute façon. En réorganisant l'espace, ils pouvaient installer une douche spacieuse dans la nouvelle pièce, située près de l'entrée. Ils avaient ainsi la voie libre pour agrandir la cuisine. En prime, l'architecte leur a indiqué où installer l'escalier qui leur donnerait un accès direct au sous-sol. Ils n'auraient donc plus besoin de sortir et d'emprunter l'escalier intérieur commun, pour s'y rendre.

 Ils ont occupé le logement à l'étage de septembre 2004 à avril 2005, pendant les travaux. Tout a été refait, de l'électricité à la plomberie, jusqu'aux plafonds, qu'ils ont insonorisé, et les murs. Ils ont modifié l'entrée et ouvert entre le salon et la salle à manger, à l'avant. Des portes françaises séparent cette dernière de la cuisine, devenue immense. «J'aime cuisiner, souligne Louise. Je me suis gâtée.»

Louise et Gilles se sont découverts une passion: la rénovation. C'est devenu leur activité principale, monopolisant pratiquement toutes leurs fins de semaine. Ils ont fait faire le gypse et tirer les joints. Et ils ont confié à d'autres la confection de la douche en céramique. Ils ont réalisé tout le restant: ils ont verni les portes, installé les cadres et les moulures, posé la céramique dans la cuisine et la salle de bains, installé la hotte et les lumières encastrées, peint, etc. «Je suis la pro du plâtre», souligne Louise en souriant.

 Leur point fort: la planification. «On sait où on s'en va, précise la propriétaire. On jase énormément et on s'organise pour trouver une solution. Notre cuisine, par exemple, est hyper-fonctionnelle. Elle n'a pas coûté plus cher pour autant. C'est un long processus, mais quand on exécute, cela va bien. On en tire tous les deux beaucoup de satisfaction. Ce n'est pas une corvée. On rit tout le temps.»

  

Photo fournie par Louise Harvey et Gilles Racine

La cuisine, circa 1952, avait peu d'armoires et de plans de travail.