Le revêtement en brique d'une maison nous renvoie une impression de robustesse, de solidité et de résistance. Il défie le temps. Et, en principe, les modes. Si le matériau est de couleur comme le bleu ou le rose, il se peut qu'il devienne hâtivement out. Dans les tons de terre, il ne risque rien.

Le revêtement en brique d'une maison nous renvoie une impression de robustesse, de solidité et de résistance. Il défie le temps. Et, en principe, les modes. Si le matériau est de couleur comme le bleu ou le rose, il se peut qu'il devienne hâtivement <i>out</i>. Dans les tons de terre, il ne risque rien.

 La brique a pour objet de protéger l'enveloppe du bâtiment. Elle s'en acquitte, d'ailleurs, admirablement. On dit, cependant, qu'elle n'est pas isolante. Pas plus que les clins de vinyle. Mais elle a beaucoup de caractère, de maintien et, pourrions-nous dire, de noblesse. Puis, elle est pratiquement sans entretien, présente une grande résistance au feu et se moque des années.

Normalement, elle vieillit bien. À moins qu'elle ne soit sévèrement exposée au sel de déglaçage, qu'on laisse les joints de mortier se défaire ou que l'eau qui se loge dans la masse gèle assez soudainement et la fasse éclater.

«Il arrive, en outre, que la dégradation de la maçonnerie (...) résulte de la mauvaise canalisation des eaux de pluie tout autant que la migration de la vapeur d'eau de l'intérieur vers l'extérieur», déclare l'architecte Anne Côté dans l'ouvrage Conserver et mettre en valeur les quartiers centraux de Québec, paru en 2002.

C'est sans compter, note Mme Côté, les joints constitués d'un mortier trop dur qui peuvent causer l'éclatement des briques en limitant leur expansion. Le mortier ne doit donc pas être plus dur que la brique elle-même.

Selon l'architecte, «le moyen par excellence pour conserver la maçonnerie de brique en bon état est l'entretien par le lavage, puis le rejointoiement et le remplacement des briques abîmées». Cela, sur une base régulière.

D'un autre côté, il peut arriver qu'un mur de brique forme un ventre légèrement sorti. Cela se reconnaît, entre autres, par une ou plusieurs fenêtres qui semblent disparaître sous la ligne du mur. En fait, c'est le contraire qui se produit: les fenêtres sont à leur place d'origine alors que c'est le mur de maçonnerie qui a bougé vers l'extérieur.

Enfin, si vous devez réparer localement des joints de mortier, chasser d'abord tous les éclats, morceaux et particules aussi bien que le sable qui est susceptible de retenir l'humidité. Puis passez un jet d'air. Finalement, un jet d'eau afin que le mortier que vous y logerez ait meilleure prise. On ne pose pas du mortier sur du sec.