C’est l’histoire d’une transformation majeure, de bungalow défraîchi à maison de vacances épurée, transparente, permettant de profiter pleinement d’une vue exceptionnelle sur la rivière Jacques-Cartier.

Nous avons trouvé la propriété Le Côté-Sud l’hiver dernier, en cherchant… des salles de bains inspirantes. Philippe Hamel, cofondateur du site MonsieurChalets, avait attiré notre attention sur la baignoire carrée de la maison de Stoneham-et-Tewkesbury, de laquelle on peut admirer un paysage magnifique, composé d’une rivière scintillante traversant des strates de vert.

PHOTO FOURNIE PAR MONSIEURCHALETS

De la baignoire carrée, on a une vue à couper le souffle.

Lisez l’article « Baignoires avec vue »

Ce paysage, on peut l’admirer où que l’on soit ou presque, dans l’espace ouvert salon/salle à manger/cuisine et même à partir de la rue Jacques-Cartier Sud, puisque les deux façades de la maison sont vitrées. Bien entendu, il est possible de fermer à sa guise pour trouver l’intimité et ne pas offrir sa vie en spectacle aux passants.

C’est pour jouir du plan d’eau que Marie-Christine Labbé et son conjoint Sébastien Linteau ont acheté le bungalow en 2011. « J’étais nouvellement maman et j’avais envie de profiter de la rivière si près de chez moi, mais c’était impossible d’y accéder sans acheter la maison. Nous avons donc fait l’acquisition de cette propriété très près de notre résidence principale. Pendant quelques années, nous l’avons louée, en prenant soin d’indiquer dans les baux de location que nous avions le droit d’accéder au quai de la rivière. »

  • Le chalet est situé en bordure de la rivière Jacques-Cartier.

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    Le chalet est situé en bordure de la rivière Jacques-Cartier.

  • On a aménagé un petit coin feu au gaz à côté de l’entrée de la maison. Les ouvertures créent un effet de cadre pour admirer le paysage.

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    On a aménagé un petit coin feu au gaz à côté de l’entrée de la maison. Les ouvertures créent un effet de cadre pour admirer le paysage.

  • Cette deuxième terrasse, qui se trouve au niveau du sous-sol de la maison, est aussi un prolongement du coin spa.

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    Cette deuxième terrasse, qui se trouve au niveau du sous-sol de la maison, est aussi un prolongement du coin spa.

  • La maison telle qu’on la voit du terrain

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    La maison telle qu’on la voit du terrain

  • L’espace cuisine, salle à manger et salon est ouvert.

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    L’espace cuisine, salle à manger et salon est ouvert.

  • La façade de la maison qui donne sur la rue Jacques-Cartier Sud est également vitrée.

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    La façade de la maison qui donne sur la rue Jacques-Cartier Sud est également vitrée.

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Lorsque le couple a décidé de se lancer dans la rénovation de cette propriété, en 2018, il avait déjà deux projets à son actif : la maison familiale à Tewkesbury et un chalet dans le comté de Portneuf. Celle qui avait une entreprise de comptabilité s’est découvert une brûlante passion pour la réno. Et il fallait en avoir, de la passion, pour mener ce projet à terme. Des mois de négociations ont été nécessaires pour réussir à faire approuver les plans par la municipalité.

« Il y a un Plan d’implantation et d’intégration architecturale en vigueur dans la vallée et dans certains secteurs de la ville de Stoneham. Notre construction date de 1971 et les règlements d’urbanisme faisaient en sorte qu’on ne pouvait pas augmenter la superficie habitable, pour des raisons écologiques, entre autres. Je rêvais d’un agrandissement en porte-à-faux. »

  • Le bungalow avant les rénovations

    PHOTO FOURNIE PAR MARIE-CHRISTINE LABBÉ

    Le bungalow avant les rénovations

  • Le bungalow avant les rénovations

    PHOTO FOURNIE PAR MARIE-CHRISTINE LABBÉ

    Le bungalow avant les rénovations

  • Esquisse architecturale

    DESSIN FOURNI PAR MARIE-CHRISTINE LABBÉ

    Esquisse architecturale

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« David Deschênes, mon dessinateur, avait fait un premier dessin. Son inspiration de base comportait de l’acier Corten. C’était une maison BBC [Bâtiment Basse Consommation] contemporaine. La Ville, elle, voulait qu’on fasse des lucarnes. On partait de loin ! Finalement, on est retournés à la table. J’ai fait des PowerPoint. Je me suis présentée aux comités municipaux, etc., en faisant valoir le fait que l’architecture du coin est vraiment très éclectique. »

Au bout du compte, le squelette de la maison a été conservé : les planchers, les fermes de toit, les murs. « On a travaillé avec un ingénieur. On a épaissi les murs pour pouvoir ouvrir l'espace. Il y a 36 pi de façade et on voulait la transparence. On voulait que la maison se chauffe presque toute seule avec le soleil. J’ai découvert les fenêtres Shalwin et adoré travailler avec eux. La maison n’aurait pas la même allure sans leur accompagnement. »

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Les murs ont été épaissis pour ouvrir davantage l’espace.

« Au sous-sol, on a cassé la dalle et on est allés chercher la semelle de fondation, pour obtenir de la hauteur, poursuit la propriétaire. On a refait le drain agricole. Ici, le sol est tout en sable. On a posé une bonne membrane pour qu’il n’y ait pas d’infiltration d’eau. La rénovation, au bout du compte, c’est souvent plus compliqué que la construction neuve ! »

Il fallait aussi ajouter au défi de ce projet le fait que la maison était destinée à la location à court terme. Marie-Christine a rapidement contacté Philippe Hamel, de l’entreprise MonsieurChalets, pour obtenir ses conseils.

« Est-ce que c’était une bonne idée de mettre deux lits doubles dans une des chambres ? Qu’est-ce qui complique ou facilite le ménage ? Mon but, c’était la propreté et la profitabilité du chalet par rapport à son emplacement. En Gaspésie, par exemple, ce sont souvent des familles qui louent. On n’ira pas construire des chalets de 25 places. Ici, c’est près de Québec, alors on a un peu de tout, des familles, des amis, mais ce n’est pas une maison de party ! On a pensé à plusieurs petits espaces où les gens peuvent relaxer. Il y a la terrasse, le feu extérieur au gaz, la section spa, les activités sur la rivière, etc. »

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Il y a deux chambres et un salon au sous-sol, qui a été creusé jusqu’à la semelle pour obtenir plus de hauteur.

Aujourd’hui, Marie-Christine Labbé a sa propre philosophie en matière de rénovation/construction de maisons, que ce soit pour y vivre ou pour la location. « D’abord, le ménage ! C’est toujours mieux quand il est facile à faire ! Une toilette murale est plus simple d’entretien, par exemple. Des matériaux de qualité, qui sont durables dans le temps, sont évidemment à privilégier. Et pour moi, le décor se bâtit à travers l’architecture, pas avec des accessoires. Ça vaut plus que des beaux coussins », conclut l’amoureuse des beaux espaces.