Libéré le 11 novembre, Kherson vit désormais sous les frappes. Les troupes russes se sont retranchées sur la rive opposée du fleuve Dniepr. À portée d’obus. Et elles ne se gênent pas pour bombarder sans relâche cette grande ville du sud de l’Ukraine.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Des soldats ukrainiens de la 92e brigade de Kherson font le guet dans les tranchées. L’armée ukrainienne a repoussé les troupes russes le 11 novembre. Mais les combats autour de la ville n’ont jamais cessé.

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À la base du pont écroulé d’Antonovskiy, qui enjambe le fleuve Dniepr, à Kherson, des soldats ukrainiens ont installé un mannequin pour tromper les tireurs d’élite russes postés sur la rive opposée.

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L’aéroport international de Kherson, à Chornobaivka, n’est plus qu’un jardin de ruines. Pris d’assaut au début de la guerre, l’aéroport a été la cible de dizaines d’attaques dévastatrices pour l’armée russe. Pour les Ukrainiens, l’endroit a atteint un statut légendaire, symbole des humiliants revers militaires de la Russie.

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De la nourriture et des produits de première nécessité sont distribués par une ONG locale aux citoyens de Kherson qui ont choisi de rester malgré les bombes. La ville comptait 300 000 habitants avant la guerre. Il en reste quelques dizaines de milliers.

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Une roquette russe s’est écrasée dans un appartement du 7e étage de cet immeuble résidentiel de Kherson, le 21 janvier. Personne n’a été blessé. Viktor, résidant de 68 ans, évalue les dégâts.

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Maria a été passablement secouée par l’attaque de son immeuble, survenue vers 9 h. Sa fenêtre a été fracassée par l’explosion. L’appartement voisin, où a explosé l’obus, était inoccupé.

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Les autorités ont installé des abris antibombes mobiles dans les quartiers les plus fréquentés de Kherson, cible quotidienne de tirs d’artillerie. La veille de Noël, une attaque meurtrière a tué 11 personnes, en plus d’en blesser 64 autres, en plein cœur de la ville.

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Des policiers au repos, à la gare de Kherson. Depuis la libération, des évacuations sont offertes aux civils tous les deux jours. En décembre, 2400 personnes ont été évacuées par train, loin du front.

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Des employés municipaux balaient un trottoir jonché de débris et d’éclats de verre. Cette fois, c’est le siège du gouvernement régional de Kherson qui a été touché par une roquette russe.

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Contrairement aux missiles de longue portée qui frappent des villes éloignées du front, les tirs d’artillerie ne sont pas annoncés par des sirènes et frappent Kherson de manière totalement inattendue. Des hôpitaux, des maternités, des écoles et des immeubles résidentiels ont été touchés.

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Vision surréelle dans un décor dévasté. Seuls des lapins multicolores semblent avoir survécu à la destruction de ce centre commercial, à Kherson.