L’ancien local du Grumman ’78, dans Saint-Henri, revit grâce au nouveau restaurant Estelle. Les propriétaires ont voulu en faire une destination, un peu mystérieuse, qui accueille les amoureux de la nourriture italienne.
« C’est un peu comme un local abandonné et quand tu entres, tu découvres quelque chose », explique le copropriétaire Francis Rodrigue (Jellyfish), rencontré en compagnie de ses partenaires Massimo Caprio (Beatrice), Pino Forgione (Beatrice) et Karl Mèche. En effet, le bâtiment, logé au milieu d’un stationnement et qui a été élégamment rénové, attise la curiosité. Dès qu’on franchit la porte, on s’étonne d’y découvrir une grande salle lumineuse.
Le menu d’inspiration italienne a été créé en équipe avec le chef David Tarantini. « Au cœur, c’est italien, et on y met d’autres choses le fun », précise le chef, qui a travaillé auparavant au restaurant Beatrice. Muni d’un gril au charbon de bois, le restaurant propose des grillades, mais aussi plusieurs plats de pâtes et des antipasti. Les assiettes, comme les linguine aux palourdes, au topinambour et au citron et le saumon alla milanese, chassent à coup sûr la grisaille de l’hiver.
La carte des vins d’importation privée, montée par Emma Laflamme, met de l’avant l’Italie, la France et la Californie, avec des choix assez classiques et quelques vins nature. Le mixologue Pierre-Olivier Masaad, derrière la carte des cocktails, s’est assuré de mettre quelques touches d’Italie (vermouth, limoncello, amaro) dans ses créations.
À l’instar de concepts déjà vus à Brooklyn ou à Los Angeles, les propriétaires ont voulu faire une adresse urbaine, un peu cachée, avec un service de voiturier. L’établissement, qui compte une centaine de places assises, doublera sa capacité avec les terrasses estivales. Le restaurant se prête donc bien aux évènements d’affaires, ou même à des mariages, indiquent les proprios. Et il y aura un petit ajout pour février : l’Estelle offrira le brunch.
630, rue de Courcelle, Montréal
Consultez le site web d’Estelle