Aux Mômes, économies peut rimer avec gastronomie. Le restaurant a la même – et plus en plus rare – formule « apportez votre vin » que l’ancien restaurant auquel il succède à son adresse de la rue Villeray. Le Tandem, que les propriétaires tiennent aujourd’hui à Verchères, avait une clientèle fidèle depuis de nombreuses années, ce qui a facilité l’ouverture des Mômes, tenu par le couple Yoann Van Den Berg et Marie Voyer.

Les deux amoureux ont fait connaissance chez Pastel, où Yoann était chef. « Pour l’instant, nous sommes seuls à accueillir une trentaine de clients par soir, mais on cherche à engager quelqu’un en cuisine et en salle pour ouvrir le bar avec un menu de dégustation. »

Marie a travaillé en hôtellerie de Québec à Toronto. À 22 ans, elle est devenue l’une des plus jeunes concierges à devenir Clefs d’Or.

  • Le texture croquante des pistaches se mariait parfaitement à l’onctuosité du chèvre frit dans cette salade de betteraves servie en entrée.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Le texture croquante des pistaches se mariait parfaitement à l’onctuosité du chèvre frit dans cette salade de betteraves servie en entrée.

  • Les gnocchis de polenta aux champignons et à la truffe noire du Périgord ont fait un malheur à notre table.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Les gnocchis de polenta aux champignons et à la truffe noire du Périgord ont fait un malheur à notre table.

  • Un ceviche au doré et aux courges était tout en fraîcheur.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Un ceviche au doré et aux courges était tout en fraîcheur.

  • Le menu change au gré des saisons au restaurant Les Mômes. Les propriétaires : Marie Voyer et Yoann Van Den Berg.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Le menu change au gré des saisons au restaurant Les Mômes. Les propriétaires : Marie Voyer et Yoann Van Den Berg.

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Yoann a étudié la cuisine à Biarritz avant de faire ses classes en Suisse dans des établissements étoilés Michelin. À Montréal, il a travaillé dans la cuisine de l’Europea et du Fantôme. Pendant la pandémie, il a travaillé à la pâtisserie d’Olivier Potier et participé à l’émission Le restaurant sur les ondes de Zeste.

Quelque peu découragé par la restauration plus gastronomique, il a eu envie de concocter des plats plus conviviaux. « Des plats que j’aimerais faire à des gens qui viennent souper chez moi. »

Marie décrit la cuisine de Yoann comme étant « émotive ». De tradition française, certes, mais ouverte, notamment selon les arrivages de légumes de chez Nino, au marché Jean-Talon. Au cours de notre visite, le foie gras au menu provenait de la ferme Canardière, à Carignan, alors que le turbot avait été pêché en Gaspésie.

Cet hiver, Marie aimerait avoir un décor « plus assumé ». « On fait les choses progressivement », précise-t-elle. Et c’est à l’image du mantra de son restaurant : la convivialité avant les formalités. Il n’y a d’ailleurs pas d’heures de service aux Mômes, ce qui permet d’étirer la soirée.

586, rue Villeray, Montréal

Consultez le site des Mômes