À travers les bons coups et, parfois, les moins bons, nos critiques de restaurants vous racontent leur expérience, présentent l’équipe en salle et en cuisine, tout en expliquant ce qui a motivé le choix du restaurant. Cette semaine : la fraîcheur du Bibim.

Pourquoi en parler ?

Je suis à peu près certaine qu’après quelques semaines d’excès (et la galette d’hier !), vous êtes prêt à manger plus léger. Votre compte en banque me remerciera aussi de vous faire cette suggestion abordable. Si vous ne connaissiez pas le Bibim, il est temps de le découvrir. Il y a fort à parier que, tout comme moi, vous l’adopterez pour vos envies de plats tout-en-un beaux, bons, pas chers.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Gino Choi est le propriétaire du Bibim.

Qui sont-ils ?

Bibim, c’est Gino Choi. Il a grandi en Corée et à Vancouver et s’est retrouvé à Montréal en 2019 pour travailler en effets spéciaux pour le cinéma, un retour à son premier métier après plusieurs années de courtage immobilier. Mais ce fut de très courte durée et il a dû trouver un autre moyen de gagner sa vie. « J’avais toujours voulu être chef. Mes parents avaient eu un petit café dans l’Ouest et j’aimais bien leur donner un coup de main. » Naturellement, la réalité du métier l’a rattrapé bien vite. La restauration n’est pas un métier dans lequel on s’improvise facilement. Gino Choi est néanmoins convaincu de mieux faire connaître les classiques de la cuisine coréenne à l’est du parc Laurier.

  • On peut remplacer le bœuf par du tofu dans le bibimbap.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    On peut remplacer le bœuf par du tofu dans le bibimbap.

  • Le porc épicé est très savoureux.

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    Le porc épicé est très savoureux.

  • Le Bibim est lumineux et bien décoré.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Le Bibim est lumineux et bien décoré.

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Notre expérience

J’ai découvert le Bibim peu de temps après son ouverture en avril 2021. Comme le nom de l’établissement le laisse deviner, la spécialité ici, c’est le bibimbap, un bol de riz garni d’une protéine (typiquement du bœuf, mais il y a aussi du tofu chez Gino), de légumes sautés, fermentés ou blanchis et d’un œuf au plat. Ce plat qui crée facilement la dépendance est servi avec une savoureuse pâte de piment et c’est ce qu’on vous recommande de choisir dans les options de sauces, à moins que vous ne soyez vraiment intolérant au piquant.

Au départ, à l’été 2021, le joli comptoir proposait des pique-niques coréens, qui comprenaient boisson et joli sac en tissu. Il est toujours possible de jumeler son bol à emporter à une bouteille de cidre, bien que la saison se prête un peu moins aux longs repas dans le parc. Heureusement, on peut maintenant manger sur place, dans le joli local décoré de nombreux tableaux et de volumineuses lampes en papier. L’offre de plats s’est un peu agrandie aussi, avec un bulgogi revisité (la « viande de feu » – littéralement ! – n’est pas servie grésillante) et un porc épicé sauté.

Comme il est seul en cuisine, le chef fait toute sa préparation d’avance et assemble au fur et à mesure. Tout est d’une fraîcheur irréprochable et fait du bien tant au bedon qu’à l’âme. À notre dernier passage, le patron était bien occupé. C’était l’heure du lunch et il devait remplir à la fois des commandes à emporter, des commandes Uber et celles des clients qui mangeaient en salle. Vivement encore plus de volume pour que Gino puisse embaucher un employé ou une employée de cuisine et souffler un peu ! « Ce serait le rêve ! », confirme-t-il.

  • Les boissons proposées sont originales.

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    Les boissons proposées sont originales.

  • Il y a une petite mais belle sélection de produits alcoolisés québécois à emporter.

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    Il y a une petite mais belle sélection de produits alcoolisés québécois à emporter.

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Dans notre verre

Pour l’instant, le Bibim a un permis d’épicerie, ce qui rend possible la vente de bouteilles à emporter, mais pas la consommation sur place. L’offre de boissons sans alcool est toutefois intéressante et originale, avec une limonade à la prune verte, un thé glacé au yuja (yuzu) et à l’hibiscus, un matcha glacé et un jus d’aloès et grenade, entre autres.

Prix

Le bibimbap coûte 17,99 $ en format régulier ou 19,99 $ pour un grand, tandis que le bulgogi et le porc épicé coûtent 18,99 $.

Bon à savoir

Si l’on choisit l’option tofu, pour le bibimbap, il est bon de savoir que celui-ci ne sera pas végétarien ni végane (même si on fait retirer l’œuf), puisque le kimchi et d’autres assaisonnements contiennent du poisson ou des fruits de mer.

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Le Bibim se trouve à l’est du parc Laurier, sur l’avenue du même nom.

1556, avenue Laurier Est, Montréal

Consultez le compte Instagram du Bibim