Suivre strictement un régime alimentaire dit méditerranéen peut réduire la mortalité générale et celle provoquée par les maladies cardio-vasculaires ainsi que l'incidence de maladies chroniques telles que cancer et maladies de Parkinson et d'Alzheimer, selon une étude.

Le régime méditerranéen, en général celui des populations des bords de la Méditerranée, fait une large place à l'huile d'olive, les fruits, les céréales, les noix, les légumes, le poisson, arrosés d'un peu de vin rouge, en limitant en revanche la consommation de viande, de produits laitiers et d'alcool.

Il est admis depuis des années que chacune des composantes de ce régime est bonne contre les maladies cardio-vasculaires et les maladies chroniques dégénératives, mais on n'avait jamais fait un point sur l'impact d'un suivi global du régime, selon les chercheurs.

Une équipe de l'Université de Florence (Italie) conduite par le Dr Francesco Sofi, dont les travaux sont publiés vendredi en ligne par le British Medical Journal, a rassemblé les données fournies par 12 enquêtes internationales couvrant au total la période allant de 1966 à juin 2008 et incluant plus de 1,5 million de participants, dont les habitudes alimentaires et la santé ont été suivies pendant des périodes allant de 3 à 18 ans.

Ils les ont classées en donnant une note de 1 à la consommation de produits inclus dans le régime méditerranéen, de 0 à celle des autres, et ont ont établi qu'un niveau d'adhésion élevée au régime méditerranéen était associée à une réduction significative des risques de mortalité.

Ainsi une hausse de 2 points dans le suivi d'un régime méditerranéen va de pair avec une baisse de 9% de la mortalité générale et de la mortalité par maladies cardiovasculaires, de 13% des incidences des maladies de Parkinson et Alzheimer et de 6% des incidences de cancer.