(Kitchener) Accusé par une de ses anciennes employées de harcèlement, le libéral Raj Saini a renoncé à sa candidature dans la circonscription de Kitchener-Centre.

M. Saini a fait face à des allégations d’un comportement inapproprié à caractère sexuel à l’endroit d’une ancienne membre de son personnel. Il a nié fermement ces allégations.

Les allégations, rapportées par la CBC d’après plusieurs sources, n’ont pas été vérifiées de manière indépendante par La Presse Canadienne.

Dans un communiqué publié samedi, M. Saini dit avoir pris cette « douloureuse décision » pour le bien-être de tous. Il ajoute que maintenir sa candidature ne servirait plus les intérêts de sa famille, de son personnel, de son équipe de campagne et de ses électeurs.

Il dit vouloir combattre ces allégations qu’il décrit comme « fausses [et] diffamatoire ».

La veille, le chef libéral Justin Trudeau s’était porté à sa défense en excluant de mener une nouvelle enquête sur sa conduite, affirmant qu’il existait déjà « des processus solides, rigoureux et indépendants en place ».

Les libéraux ont été pris à partie par les conservateurs et les néo-démocrates au sujet de leur décision de permettre à M. Saini de se présenter pour la troisième fois aux élections.

Samedi soir, le chef du NPD Jagmeet Singh a critiqué « le silence de Justin Trudeau ».

« Il est clair que si les médias n’avaient pas révélé ces allégations, M. Saini ferait toujours partie de l’équipe de Justin Trudeau. Alors même que M. Saini a annoncé qu’il arrêtait sa campagne, M. Trudeau garde le silence. »