Nos chroniqueurs reviennent sur des nouvelles qui les ont réjouis ces derniers jours.

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

L’écrivain québécois Éric Chacour se retrouve sur la première liste du prix Femina avec son roman Ce que je sais de toi.

Prix français, visages québécois

On a appris que l’écrivain québécois Éric Chacour se retrouve sur la première liste du prix Femina avec son roman Ce que je sais de toi. Ce livre figurait déjà sur la première sélection du prix Renaudot. « C’est assez incroyable », a-t-il confié à notre journaliste Laila Maalouf. On ne saurait mieux dire ! Mais ce qui l’est encore plus, c’est qu’il n’est pas le seul visage québécois à faire tourner les têtes à Paris. Le roman Que notre joie demeure de Kevin Lambert est en lice pour les prix Goncourt et Décembre. Et Le compte est bon, de Louis-Daniel Godin, pourrait remporter le prix Wepler – Fondation La Poste. Le rayonnement de ces œuvres – et de notre culture – est précieux.

Alexandre Sirois, La Presse

Lisez l’entretien de Laila Maalouf avec Éric Chacour

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

L’immeuble Le Christin en construction

Un (beau) toit pour les sans-abri

Il y a des exceptions, mais en général, la plupart des immeubles réservés aux gens à faibles revenus ou aux personnes vulnérables semblent gris et déprimants. Les images du futur immeuble Le Christin, qui ouvrira ses portes à la fin de l’automne dans le quartier de l’UQAM, est on ne peut plus réjouissant. De belles couleurs vives qui rendent tout de suite de bonne humeur. Notre collègue Valérie Simard a visité le chantier de l’immeuble qui devrait accueillir une centaine de nouveaux locataires. En espérant que ça crée un effet d’entraînement.

Nathalie Collard, La Presse

Lisez le reportage de Valérie Simard

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Elisapie lance ce vendredi un album de reprises en inuktitut.

Elisapie qui chante The Unforgiven

Du Metallica chanté par une voix féminine… en inuktitut ? En cette semaine où les chiffres sur l’itinérance sont tombés comme une tonne de briques et où les surdoses ont frappé fort, en particulier chez les autochtones, c’est ce qui m’a fait du bien. L’album de reprises de vieux tubes américains et britanniques (surtout) n’était pas encore entièrement disponible au moment d’écrire ces lignes (il sort ce vendredi), mais ce que j’ai pu en entendre m’a soufflé. L’artiste autochtone a confié que les chansons choisies lui rappellent sa jeunesse « dans le Nord » ; elles ont le pouvoir de faire remonter la mienne « dans le Sud ». Ce métissage de culture internationale remixé à la sauce autochtone me semble profondément… québécois.

Philippe Mercure, La Presse

Lisez l’entretien accordé par Elisapie à Josée Lapointe

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES LA PRESSE

La voie Camillien-Houde mène les cyclistes au sommet du mont Royal.

Monter le mont Royal comme les pros

Il y avait de la grande visite sur le mont Royal dimanche : plusieurs des meilleurs cyclistes au monde participaient au Grand Prix cycliste de Montréal. Une fois la course terminée, les sportifs du dimanche peuvent s’élancer sur le mont Royal – ce que j’ai fait en début de soirée. Confession : je suis probablement le cycliste de route le plus lent au Québec. J’ai donc monté Camillien-Houde en 11 minutes. C’est trois fois plus lent que les pros. Pas grave, j’aime profondément le vélo, qui me procure un sentiment de liberté. Et il y a un petit quelque chose de spécial à suivre les traces d’Hugo Houle, Guillaume Boivin, Julian Alaphilippe, Adam Yates et compagnie. Même beaucoup moins vite.

Vincent Brousseau-Pouliot, La Presse

Lisez le compte rendu de la course de dimanche par Simon Drouin