Aspirer le gaz carbonique de l’air ou de l’eau, puis le séquestrer à long terme : c’est la base de toutes les techniques de captage et de séquestration du carbone. Voici les différentes étapes du processus.

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Le premier prérequis pour faire le captage et la séquestration du carbone est de bénéficier d’une source d’énergie propre et renouvelable. Il serait en effet absurde d’émettre du carbone dans l’atmosphère pour en retirer !

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Des machines captent le CO2 directement de l’atmosphère ou de l’océan. Les technologies pour ce faire sont diverses et en émergence. Une autre option est de capter le carbone directement des cheminées d’usine, où il est le plus concentré. Les experts préviennent toutefois qu’il est préférable de réduire les émissions partout où c’est possible plutôt que de les capter.

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Une fois le carbone capté, il faut ensuite le séquestrer pour l’empêcher de regagner l’atmosphère. L’entreprise Exterra veut le faire en mettant le carbone en contact avec des résidus miniers contenant du magnésium. Le CO2 gazeux se transforme alors en poudre solide. Une autre solution est d’enfouir le CO2 dans des structures géologiques profondément dans le sol.