La 48e Semaine internationale de la critique, du 14 au 22 mai dans le cadre du 62e Festival de Cannes, a dévoilé vendredi une sélection resserrée qui comprend six premiers films sur les sept en compétition, venus d'Amérique latine, de France ou d'Irak.

«Cette année nous ne présentons que dix films (séances spéciales comprises), car nous voulons souligner ce qui fait notre spécificité : dévoiler des premiers ou deuxièmes films, par définition fragiles», a déclaré à l'AFP le délégué général de la Semaine, Jean-Christophe Berjon.

Deux premiers films français «très ancrés dans la société» seront dévoilés au cours de la Semaine. 

Rien de personnel, de Mathias Gokalp avec Jean-Pierre Darroussin, Denis Podalydès, Zabou Breitman et Bouli Lanners fera l'ouverture, tandis qu'Adieu Gary de Nassim Amaouche avec Jean-Pierre Bacri, sera présenté en compétition.

Deux longs métrages viennent d'Amérique latine : Huacho du Chilien Alejandro Fernandez Almendras et Mal dia para pescar de l'Uruguayen Alvaro Brechner.

Sont également en compétition, un premier film irakien d'un jeune cinéaste d'origine iranienne, Shahram Alidi, Sirta la gal ba (Whisper in the Wind), une coproduction franco-serbe, Ordinary People, réalisée par Vladimir Perisic, ainsi que Lost Persons Area de la Belge Caroline Strubbe.

Un seul film n'est pas un premier long métrage : Altiplano, la deuxième réalisation du couple Jessica Woodworth et Peter Brosens, en partie tournée en langue quechua au Pérou.

Les six autres longs métrages en compétition concourent pour la Caméra d'or qui sacre le meilleur premier film, toutes sections confondues, remportée l'an dernier par Hunger de Steve McQueen, présenté à Un certain regard.