L'action du prochain volet du film Sex and the City a beau se dérouler dans un émirat du Moyen-Orient (mais tourné au Maroc), on n'y verra pas Sarah Jessica Parker porter le niqab. Engagée comme attachée de presse de l'hôtel d'un émir d'Abu Dhabi, son personnage de Carrie Bradshaw tentera de réconcilier les relations homme/femme avec en toile de fond bien des interrogations sur la ménopause...

Pas de choc des civilisations en vue donc pour ce deuxième épisode de la saga Sex and the City, qui prendra l'affiche le 27 mai en Amérique du Nord. «Le sujet du film, c'est le rôle de l'homme et de la femme dans le mariage, entre tradition et modernité», raconte Sarah Jessica Parker dans le numéro de juin de l'édition française du magazine Glamour.

Selon elle, si le réalisateur a «eu la bonne idée d'emmener les quatre héroïnes dans un pays où les femmes et les hommes ont des rôles très définis, c'est pour créer une confrontation», poursuit-elle. Du coup, son personnage de Carrie a même pour la première fois porté des robes longues. 

La garde-robe du film a occupé «un étage entier de 3000 m2 (...) avec une immense salle pour les chaussures et une autre pour les sacs», détaille encore la «fashionista» de 45 ans.

Mère de jumelles nées d'une mère porteuse en juin dernier, Sarah Jessica Parker confie aussi que «le plus difficile» a été pour elle «de ne pas pouvoir vivre les peurs et les joies des examens médicaux» de la grossesse et qu'il lui a fallu «rencontrer» ses bébés «plutôt que les porter».

Quant aux fans qui n'imaginent pas la gravure de mode qu'elle semble être au quotidien en maman aimante et pouponnante, ils en seront pour leur frais. «À la maison, je fais les repas de mes enfants, les courses et même la lessive!», assure-t-elle.

Et même si elle «adore les belles fringues», elle avoue faire «peu de shopping». «Je porte une robe Guy Laroche depuis des années aux anniversaires et aux enterrements. Mais la plupart du temps, je suis en jean.»