Âgé de 74 ans, Leo, lézard mascotte d’une classe de sixième année, révèle aux élèves qu’il parle afin de leur conférer sa sagesse.

Depuis plus de 30 ans, Adam Sandler pratique un type d’humour dont lui seul a le secret : il écorche avec amour. Que ce soit dans le rôle d’un chanteur de noces, d’un coiffeur ou d’un vampire, le comédien américain fait rire et grincer des dents dans des films pour la plupart idiots, mais attendrissants.

Leo ne fait pas exception. En plus de produire le film d’animation et de cosigner le scénario avec Robert Smigel et Paul Sado, Adam Sandler prête sa voix à Leonardo, un lézard de 74 ans qui partage depuis des décennies un vivarium avec une tortue grincheuse (Bill Burr) dans une école primaire floridienne. Lorsqu’il apprend que l’espérance de vie de son espèce est de 75 ans, il décide qu’il doit se sauver afin de vivre tout ce qu’il n’a pas vécu.

Son plan est contrecarré lorsque Mlle Malkin (Cecily Strong), la sévère enseignante qui remplace la douce Mme Salinas (Allison Strong), instaure une règle qui oblige les élèves à ramener l’un des deux reptiles pour s’en occuper pendant le week-end. La première volontaire est la verbomotrice Summer (Sunny Sandler). Étourdi par son infatigable débit, Léo lui dit que ses camarades l’aimeraient probablement plus si elle leur posait des questions plutôt que de constamment parler d’elle. Et ça fonctionne ! L’un après l’autre, les enfants passent la fin de semaine à la maison avec Leo et reviennent grandis par ses leçons de vie.

Il est difficile d’admettre que les stéréotypes sont souvent près de la vérité, mais Leo le fait sans gêne, avec humour et délicatesse. Peu importe l’âge, on réalise que la dynamique à l’école ne changera jamais et c’est pour cette raison que le personnage de Leo est si attachant : les parents apprécieront sa sagesse et les enfants se sentiront compris.

Ces derniers vont aussi adorer les nombreuses blagues scatologiques, les chansons ridicules, les petits monstres de la maternelle, le drone dépendant affectif et, surtout, le fait qu’on ne les traite pas comme des bébés incapables de comprendre la vraie nature du monde.

Le dessin de Leo n’a pas la richesse ni le raffinement des œuvres d’animation des grands studios, et c’est le cas aussi pour le scénario qui dérape en fin de parcours, mais l’hilarité du garçon de 7 ans à nos côtés était franche. Et c’est ce qui compte !

Sur Netflix

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Leo

Animation

Leo

Robert Marianetti, Robert Smigel, David Wachtenheim

Avec les voix d’Adam Sandler, Bill Burr, Cecily Strong

1 h 42
Sur Netflix

6,5/10