L'histoire: La vie d'un jeune sapeur-pompier, très investi dans son métier, bascule le jour où, après avoir sauvé un collègue dans un grave incendie, il se réveille au centre de traitement des grands brûlés, le visage complètement recouvert de pansements...
Frédéric Tellier s'est fait remarquer il y a quatre ans grâce à L'affaire SK1, un premier long métrage duquel émanait une démarche rigoureuse.
On retrouve en partie cette approche dans Sauver ou périr, un film par ailleurs plombé par un excès de sentimentalisme quand vient le moment d'évoquer la vie conjugale et familiale du protagoniste.
Le cinéaste, qui s'est inspiré d'histoires véridiques pour écrire son scénario, propose en effet un film campé dans trois cadres distincts: le milieu professionnel, le milieu médical, le milieu intime.
Le cinéaste affiche un vrai talent pour illustrer les deux premiers: le monde des sapeurs-pompiers, très structuré, quasi militaire, ainsi que celui du monde médical, particulièrement celui où l'on s'occupe à reconstruire des corps brûlés. Et les âmes, en passant.
Il se trouve pourtant que l'histoire d'amour qui traverse le récit est abordée de façon plus plaquée, dans la mesure où le cinéaste utilise alors les moyens du cinéma traditionnel pour susciter l'émotion, particulièrement dans le dernier acte. Comme si l'authenticité recherchée dans les autres aspects du récit (les scènes d'incendies sont très convaincantes) cédait cette fois sa place à des élans inutilement mélodramatiques.
Pierre Niney, qui s'impose vraiment comme l'un des meilleurs acteurs de sa génération, livre toutefois une performance remarquable.
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Sauver ou périr. Drame de Frédéric Tellier. Avec Pierre Niney, Anaïs Demoustier, Vincent Rottiers. 1h56.
IMAGE FOURNIE PAR A-Z FILMS
Affiche de Sauver ou périr