Wo Sing, la plus ancienne triade criminelle de Hong Kong, entre dans une course électorale pour nommer son nouveau délégué général. Le chef actuel veut rompre avec la tradition en se présentant pour un second mandat.

Parmi ses opposants, Jimmy Lee, un gangster devenu homme d’affaires honnête qui rêve de quitter le crime organisé. Mais les autorités voient en lui l’intermédiaire idéal pour instaurer la paix entre ce cartel et le gouvernement chinois.

Pékin fait à Jimmy une offre qu’il n’aura pas le choix d’accepter. Pour avoir accès au marché chinois et se libérer de la triade, il sera contraint d’en devenir le chef... Selon son réalisateur, Élection 2 est davantage une extension du premier film qu’un simple «numéro deux».

Ce film est une fresque intéressante, qui se donne des airs du Parrain de Coppola, sans en atteindre la finesse et la profondeur. Ses scènes sont soignées, souvent tournées dans des plans larges et inspirés.

Le scénario est un bon dosage de politique de coulisses (tractations pour obtenir l’appui des aînés) et de violence (troublante scène de démembrement).

Par contre, l’interprétation est routinière. Les personnages sont mal définis et nombreux. Le récit, ses trames secondaires en particulier, est trop simpliste pour intriguer.

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Drame. Élection 2 (v.f. de Hak se wui yi wo wai kwai) de Johnny To, avec Louis Koo et Simon Yam.

Extras

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Aucun supplément n’accompagne ce film de 88 minutes. Un menu simple et rapide, l’index des scènes et les sous-titres en français et en anglais, pour traduire les dialogues originaux en mandarin et en cantonnais.