Le jeune constructeur américain de véhicules électriques Rivian a dernièrement dévoilé deux nouveaux modèles qui chercheront à dégager plus de volume de ventes au moyen de fourchettes de prix plus attractives. Basés sur la nouvelle plateforme « intermédiaire » du constructeur, les R2 et R3 promettent beaucoup, dans un format plus petit, pour élargir le carré de sable de la marque.

Le R2 se présente ainsi sous des dimensions semblables à celles d’un Audi Q5. Il est donc 386 mm plus court, 296 mm moins haut et 109 mm moins large qu’un R1S, le seul VUS actuellement commercialisé par Rivian. La marque n’a pas détaillé les dimensions du R3, mais les premières photos publiées suggèrent qu’il s’enchâsserait au cœur du segment des VUS sous-compacts.

PHOTO FOURNIE PAR RIVIAN

Le Rivian R2 se présente sous des dimensions semblables à celles d’un Audi Q5.

L’angle mécanique de l’offre n’a pas encore été réellement exposé, hormis le fait que Rivian proposera des configurations à propulsion ainsi que des rouages intégraux composés de deux et trois moteurs. Les versions les plus puissantes promettent un 0-97 km/h en 3 s et on vise une autonomie maximale de 482 km.

PHOTO FOURNIE PAR RIVIAN

L’habitacle du Rivian R2

La marque précise que le R2 sera commercialisé avec un prix de départ de 45 000 $ US, soit autour de 61 000 $ CAN. C’est nettement moins que la livrée de départ du R1S qui est vendue 112 500 $ au Canada. La séquence de lancement nord-américaine de ces modèles s’amorcera dans la première moitié de 2026.

PHOTO FOURNIE PAR RIVIAN

Rivian n’a pas détaillé les dimensions du R3, mais les premières photos publiées suggèrent qu’il s’enchâsserait au cœur du segment des VUS sous-compacts.

Le constructeur, qui n’a qu’un seul magasin au Canada – à Vancouver – et à peine trois points de service, aura donc le temps d’élargir son empreinte au pays avant leur arrivée. Automotive News Canada avait rapporté en novembre que la marque souhaitait amorcer la livraison de ses R1S et R1T en Alberta, en Ontario et au Québec tôt en 2024. Des offres d’emploi pour Montréal étaient d’ailleurs toujours visibles sur son site internet au moment d’écrire ces lignes.