Empreinte environnementale
Nous sommes un couple et nous débattons de la meilleure option environnementale concernant l’achat d’une voiture électrique. Nous faisons 12 000 km en moyenne par année. Nous avons une Volkswagen Golf Highline 2019. Mon avis est qu’au chapitre de l’environnement, il est préférable de garder la Golf jusqu’à l’usure complète (je garde mes autos 15 ans en moyenne) et de procéder à l’achat d’une voiture électrique par la suite. L’autre option serait de vendre la Golf et d’acheter une voiture électrique maintenant. Qu’en pensez-vous ?
M. L.
Votre raisonnement est extrêmement logique. Qu’ils soient thermiques, hybrides ou électriques, prolonger la durée de vie des véhicules reste la meilleure option quant à la consommation des ressources naturelles ou aux rejets néfastes à l’environnement d’un point de vue planétaire, en tenant compte de l’ensemble du cycle de vie des véhicules. En clair, conservez votre Golf.
PHOTO FOURNIE PAR SUBARU
La Subaru Solterra
Savoir attendre
J’ai une Subaru Impreza 2016 avec 56 000 km (achetée d’occasion en 2021) que j’adore, mais qui a un problème d’ordinateur. On me demande 1600 $ plus taxes pour la réparer chez mon concessionnaire. La réparation a l’air assez technique, un autre garagiste me demande un prix semblable. Mon conjoint a un Crosstrek 2020 avec près de 80 000 km. La Subaru Solterra électrique serait accessible avant que les subventions ne soient plus disponibles. Sachant que les voitures seront à changer dans quelques années et que dans un avenir rapproché, nous ne posséderons qu’une voiture, devrait-on vendre une des deux voitures et acquérir tout de suite la Solterra avant que la subvention ne soit plus disponible ? Ou vaudrait-il mieux les garder encore quelques années et espérer que les prix des voitures électriques baissent un peu ? Nous avons besoin de quatre roues motrices pour “monter” chez nous.
Élaine B
Le problème est peut-être bien technique, mais votre garagiste vous propose-t-il aussi l’option d’une pièce recyclée, si celle-ci existe, bien entendu ? Nous vous suggérons de demander un devis auprès d’un autre atelier. Chose certaine, en dépit de son âge, votre véhicule actuel a très peu de kilométrage et, dans la mesure du possible, nous vous suggérons de le conserver encore quelques années. Idem pour le Crosstrek de votre conjoint. La Solterra est un véhicule électrique intéressant sans doute à plusieurs égards, mais pas le véhicule électrique le plus compétitif de sa catégorie. Nous vous suggérons donc d’attendre encore quelques années.
PHOTO BRIAN KAISER, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES
Une Hyundai Ioniq
La question du petit « e »
Dans votre reportage sur l’Ioniq 5N, vous dites que sa consommation est de 3 Le/100 km. Il en serait de même pour l’Acura électrique alors que le Mustang utiliserait 2,6 Le/100 km. Comme ce sont des voitures électriques, je ne comprends pas trop cet indice de consommation. Pouvez-vous m’éclairer ?
Jocelyn B.
Ce Le/100 km fait jaser, c’est sûr. Nous l’utilisons depuis déjà un certain temps pour permettre à nos lecteurs d’établir des points de comparaison avec les véhicules mus par un moteur à combustion interne. Cette norme est également utilisée par le gouvernement canadien qui convertit en litres d’essence par 100 kilomètres les valeurs de la consommation d’énergie électrique exprimée en kilowattheures par 100 kilomètres. Un litre d’essence contient l’énergie équivalant à 8,9 kWh d’électricité.
PHOTO FOURNIE PAR AUDI
Audi RS e-Tron GT 2022
Pourquoi tant de puissance ?
Sommes-nous tombés sur la tête ? Toute cette ribambelle d’informations de plus en plus centrées sur l’accélération des véhicules électriques pour aider à faire le deuil du moteur thermique. Mettez cela en lien avec l’impulsivité et le manque de jugement des conducteurs observés maintes fois lorsque je prends la route. Pourquoi ne pas privilégier l’autonomie et un prix décent plutôt que l’agitation adolescente de la puissance ?
Pierre P.
Vous avez tout à fait raison. À quoi bon toute cette puissance ? Elle ne correspond pas aux limites de vitesse imposées sur nos routes. Elle a la fâcheuse tendance à épuiser prématurément les pneumatiques. Et enfin, elle n’est pas du tout maîtrisée par une (forte) majorité d’automobilistes. Alors pourquoi ? Essentiellement pour convaincre, d’abord et avant tout, ces automobilistes qui craignent de perdre au change en transitant vers l’électromobilité.