Le Festival de Casteliers, consacré à l’art de la marionnette, est de retour dans différentes salles de Montréal, du 2 au 6 mars. Au programme de cette 17e édition : 11 spectacles qui font l’étalage de techniques variées et dont le contenu ne s’adresse pas forcément aux enfants. En voici quatre qui ont piqué notre curiosité.

La sœur la plus grande du monde

Ce spectacle de théâtre d’ombres arrive directement du Mexique et s’attarde à l’importance du maïs dans la culture autochtone. On y rencontre Däxi, jeune fille d’origine ñäñho, qui découvre que tout le maïs de son village a disparu. Pour elle, ce sera le début d’une grande aventure… Le spectacle est présenté à la Maison internationale des arts de la marionnette les 3 et 4 mars ; le texte est en français et en langues autochtones. Une présentation en anglais est aussi au programme le 3 mars. À partir de 6 ans.

Racontars arctiques

PHOTO SOPHIE LAVOIE, FOURNIE PAR LE FESTIVAL DE CASTELIERS

Le spectacle Racontars arctiques est une création de la compagnie montréalaise La ruée vers l’or.

Groenland, au début des années 1950. Une poignée de chasseurs solitaires disséminés dans le nord-est de l’île survivent aux dures conditions en admirant la beauté de la nature qui les entoure. Leurs histoires improbables forment la trame de cette comédie poétique signée par la troupe montréalaise La ruée vers l’or. Ce spectacle, qui allie notamment marionnettes de table et bruitage en direct, est présenté en français les 3 et 4 mars au Théâtre Aux Écuries. À partir de 10 ans.

Concert anatomique

PHOTO RICHARD TERMINE, FOURNIE PAR LE FESTIVAL DE CASTELIERS

Dans Concert anatomique, l’art de la danse et celui de la marionnette s’unissent.

La troupe new-yorkaise Lone Wolf Tribe débarque à Montréal avec ce spectacle hybride où la danse et la marionnette font corps à corps. Cette œuvre sans paroles est composée de divers tableaux oniriques exécutés par un danseur accompagné de marionnettes de caoutchouc aux allures d’écorchés. Inspiré du buto japonais, Concert anatomique se veut une œuvre minimaliste dont la chorégraphie millimétrée témoigne de la fragilité, mais aussi de la résilience, de notre condition humaine. À l’auditorium de l’école Paul-Gérin-Lajoie-d’Outremont, les 3 et 4 mars. À partir de 13 ans.

L’île aux patates

PHOTO PATRICK BEAUCHEMIN, FOURNIE PAR LE FESTIVAL DE CASTELIERS

Dans L’île aux patates, un propriétaire de cantine devient le héros improbable d’une histoire farfelue.

Que se passe-t-il quand un écrivain noctambule décide de faire du Roi de la patate – le propriétaire de la cantine d’en face – le héros de sa nouvelle histoire ? Eh bien, ce dernier se trouve plongé au milieu d’une aventure farfelue où il rencontrera notamment un Roi des mouches fort impoli. Ce spectacle en français, imaginé par la compagnie montréalaise Théâtre Magasin, est présenté les 4 et 5 mars au Théâtre Outremont. À partir de 5 ans.

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