Le Cirque Éloize a inauguré vendredi Le Géant d’acier devant une mer de monde. Son Ode à la joie est présenté gratuitement jusqu'au 30 juillet.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

De nombreuses figures d’équilibre et de main à main sont exécutées à la base du Géant durant la première partie du spectacle baptisé Ode à la joie. Petit à petit, les acrobates s’accrochent à ses jambes, à son bassin, à son tronc, à ses bras, puis à sa tête. La structure est bien sûr éclairée, avec des dominantes de mauve, de vert et d’orange.

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Un trampoline placé aux pieds du Géant, invisible pour la foule, permet aux acrobates de bondir de la base aux jambes de la structure, sur une trame musicale essentiellement tirée du répertoire classique. On y reconnaît des pièces de Berlioz (Symphonie fantastique), Vivaldi (Les quatre saisons), Bach, Schubert et Beethoven.

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L’un des numéros marquants de cette Ode à la joie : un duo de trapèze exécuté de la fourche du Géant (par Louis-David Simoneau et Marie-Christine Fournier), visuellement époustouflant. On a bien sûr prié pour que le porteur ne soit pas déconcentré par une mouche qui aurait eu la mauvaise idée de se poser sur son nez…

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Autre moment fort de l’Ode à la joie : les numéros à la corde lisse, spectaculaires. En solo ou à deux, en se hissant grâce à un système de poulies qui traverse le bassin du Géant. D’excellents choix de numéros, comme le duo de trapèze, visibles de loin, car il y avait une mer de monde autour de la structure.

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Après avoir escaladé la structure d’acier, les acrobates se trouvent dans la partie supérieure du Géant. Un point de vue magnifique de l’esplanade. L’occasion pour cet acrobate de s’élancer dans le vide sous les « Oh ! » et les « Ah ! » de la foule, qui a craint un instant de le voir se relever en pièces détachées.