Après Cendrillon, qui reviendra pour une brève apparition, La dame aux camélias et Giselle se matérialiseront sur la scène montréalaise en 2022-2023. Les Grands Ballets Canadiens offriront des classiques pendant cette nouvelle saison, mais aussi des œuvres de la relève.

« Dans toutes les saisons, je pense que la chose la plus importante, c’est l’équilibre entre les différents styles, entre les grands classiques et la création, déclare le directeur artistique des Grands Ballets, Ivan Cavallari, en entrevue avec La Presse. Je tiens à garder l’esprit ouvert pour donner une chance aux nouveaux chorégraphes. »

En septembre, Cendrillon sera de retour. Cette œuvre chorégraphiée par l’Australienne Jayne Smeulders fait le grand écart entre la fin de la saison 2022-2023 et le début de la saison 2023-2024 à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, avant un séjour au Centre national des arts à Ottawa en novembre. C’est une œuvre de style classique, sur pointes, sur la musique de Prokofiev.

La nouvelle saison démarrera réellement en octobre avec La dame aux camélias, une création du chorégraphe canadien Peter Quanz.

« Pour la compagnie, il a notamment créé dans le passé Rodin/Claudel, rappelle M. Cavallari. Je pensais qu’il était approprié de lui confier une histoire assez connue qui a vu déjà d’autres grands chorégraphes. Je voulais que ce soit une création faite ici avec mes danseurs. »

PHOTO SASHA ONYSHCHENKO, FOURNIE PAR LES GRANDS BALLETS CANADIENS

Casse-Noisette

Le temps des Fêtes ramènera évidemment le Casse-Noisette chorégraphié par Fernand Nault.

En mars, les Grands Ballets présenteront Cantata, une œuvre de Mauro Bigonzetti qui fait partie du répertoire de la compagnie.

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Ivan Cavallari, directeur artistique des Grands Ballets Canadiens

C’est important de profiter de tout ce qui a été fait pendant les 20 dernières années.

Ivan Cavallari, directeur artistique des Grands Ballets Canadiens

Le programme comprendra également trois œuvres de chorégraphes de la relève, dont Étienne Delorme, un danseur de la compagnie.

Une œuvre majeure suivra en avril, Carmina Burana, sur la musique obsédante de Carl Orff et une chorégraphie du Roumain Edward Clug.

« Ça reste un grand titre, c’est très apprécié de la part du public. »

Les Grands Ballets termineront la saison avec un grand classique romantique, Giselle, adapté par M. Cavallari lui-même et la maîtresse de ballet Marina Villanueva Arias, qui connaît bien ce ballet pour l’avoir dansé au sein du Ballet national de Cuba.

PHOTO SASHA ONYSHCHENKO, FOURNIE PAR LES GRANDS BALLETS CANADIENS

Giselle

Pour moi, Giselle, ça reste iconique comme histoire, ça a marqué l’histoire de la danse. Notre version s’éloigne un petit peu de l’original sur le plan de la dramaturgie, mais ça reste un style romantique.

Ivan Cavallari, directeur artistique des Grands Ballets

Le directeur artistique se réjouit de voir les salles se remplir de nouveau après une longue pause pandémique, non seulement pour la danse, mais aussi pour les autres arts de la scène.

« Le public retourne avec enthousiasme à la culture. J’espère que ça va continuer comme ça. »

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