La comédienne a triomphé avec sa première pièce de théâtre en tant qu'auteure, J'aime Hydro, qui poursuit sa tournée du Québec. Son moment: la première de la version intégrale de J'aime Hydro.

«C'est difficile à choisir... Il y a eu la première à l'Usine C, le 4 avril ; le lancement du livre, le 30 octobre; puis le grand honneur de remporter le prix Michel-Tremblay, le 27 novembre. C'est une grosse année d'aboutissement pour moi. J'ai réalisé, comme artiste, des choses que je ne croyais jamais pouvoir faire dans ma vie, dans ma carrière.

«Mais puisqu'il faut choisir, je dirais la première de la version intégrale des cinq épisodes à l'Usine C. Cette représentation a confirmé que la pièce allait rencontrer son public - et le grand public en plus. Dans J'aime Hydro, j'assume pleinement mon rôle de narratrice. Je rappelle mon identité au public, pour qu'il puisse décider lui-même s'il peut me faire confiance, ou comment il veut faire confiance à ma façon de raconter l'histoire qu'il va découvrir. Je lui révèle mes partis pris et mes défauts en tant que témoin de la réalité, pour qu'il puisse prendre conscience des siens. 

«En 2017, on ne peut plus ignorer la parole citoyenne au Québec. La transparence est devenue un mot à la mode et, dans la pièce, je suis transparente. Le public se reconnaît dans ma quête très personnelle. Il a même l'impression de bien me connaître à la fin du spectacle. Et ça donne le courage aux spectateurs d'aller au bout de leur propre quête.»