Les plateformes de diffusion en continu regorgent de séries et de films d'horreur et de genre. Voici quelques suggestions.
Werewolf by Night
Ceux qui estiment que les films et les séries des studios Marvel se ressemblent tous trouveront peut-être que leur dernière offrande se démarque davantage. La « présentation spéciale » Werewolf by Night est un savoureux hommage aux films d’horreur des années 1930 et 1940.
Sur Disney+
Pascal LeBlanc
Stranger Things 4
Le virage plus mature de la quatrième saison de Stranger Things nous sort des Goonies et d’Indiana Jones pour nous catapulter dans des univers d’horreur comme ceux de Carrie, The Exorcist, Hellraiser et A Nightmare on Elm Street (quel classique !), qui ont visiblement inspiré les créateurs de Stranger Things, les jumeaux Matt et Ross Duffer. Adieu John Hughes, allô Wes Craven.
Sur Netflix
Hugo Dumas
Nope
Ambitieux à souhait, Nope demeure sur le plan cinématographique le plus impressionnant long métrage de son auteur. Qu’il se déroule à l’heure bleue ou dans la pénombre, la photographie de Hoyte van Hoytema – connu pour son travail avec Christopher Nolan – en impose, tout comme l’immense soin apporté au son. En jouant dans les plates-bandes de Steven Spielberg et de M. Night Shyamalan, Jordan Peele offre avec Nope une des expériences les plus singulières et divertissantes.
En location sur YouTube
Martin Gignac, collaboration spéciale
Archive 81
Vous ne hurlerez pas d’effroi toutes les cinq secondes dans Archive 81, la nouvelle série d’épouvante de Netflix aux accents sataniques, dont la popularité gonfle grâce à un bouche à oreille favorable. Plus les épisodes progressent, plus la division entre le passé et le présent se brouille. Le cauchemar empiète sur la réalité. Et la peur se visse dans nos esprits sur un fond musical à la Amityville.
Sur Netflix
Hugo Dumas
Brain Freeze
Brain Freeze n’a pas tant la prétention de bouleverser les conventions que de s’en servir avec efficacité, fusionnant les genres au passage. Il ne s’agit pas seulement d’une comédie avec des morts-vivants, mais également d’un récit d’apprentissage d’un adolescent (Iani Bédard) qui doit apprendre à vivre dans un monde menaçant et de son duo mal assorti avec un survivaliste (Roy Dupuis).
Sur Crave
Martin Gignac, collaboration spéciale
There's Someone Inside Your House
Le film demeure à l’intérieur de balises assez convenues. Une maison de ferme isolée. Une nuit étoilée. Des mystères et des disparitions qui s’accumulent. Un champ de maïs. Et une galerie de personnages un peu lisses et interchangeables avec tous ceux d’autres séries et films américains campés dans une classe de finissants (seniors) à la fois blasés et inquiets de ne pas être choisis à l’université rêvée. L’ensemble est quand même assez soutenu et rythmé pour nous faire passer un bon moment.
Sur Netflix
André Duchesne
Patrick Senécal présente
Chacune des émissions de 30 minutes raconte une histoire bouclée, complètement indépendante des autres. C’est comme regarder un recueil de nouvelles inédites avec des acteurs différents pour chacun des récits. L’ordre ne revêt aucune importance. Le seul lien ? Tous les protagonistes y vivent leur pire journée. Évidemment, si la moindre goutte de sang vous lève le cœur, passez votre tour. Patrick Senécal présente s’adresse aux fans d’horreur qui en ont vu d’autres.
Sur Club Illico
Hugo Dumas
Victor Lessard
Vous enclenchez le visionnement de ce thriller et 10 heures plus tard, vous n’avez pas visité le petit coin ni avalé une seule bouchée de nourriture. Victor Lessard 3 surpasse Victor Lessard 2, qui dépassait Victor Lessard 1.
À voir sur Club Illico
Hugo Dumas
Interview with the Vampire
Ce que le film de 1994 suggérait, la série de 2022 l’embrasse totalement : Louis de Pointe du Lac tombe amoureux de Lestat de Lioncourt, un vampire français cultivé, cruel et carnassier. À la Pygmalion, Louis apprend tout de Lestat : l’art de s’habiller, la chasse à l’humain, les bonnes manières à l’opéra, la lecture dans les pensées, le contrôle des pulsions tout comme l’abandon, la sensualité, le raffinement et même le polyamour. Interview with the Vampire dégouline de mélo, d’extravagance et de kitsch, mais dans une forme parfaitement assumée et réfléchie. Dans la même veine que True Blood(et de Maxwell House), c’est bon jusqu’à la dernière goutte.
Sur la chaîne payante AMC + via Prime Video.
Hugo Dumas