Quels sont les incontournables à voir sur Disney+ ? Voici quelques suggestions.

Andor

De façon très concrète, Andor fait sentir le poids de l’oppression de l’Empire galactique sur les individus. Bien qu’il s’agisse d’une fiction, les parallèles avec notre histoire et la réalité de certains pays encore aujourd’hui sont évidents. Le rythme tendu des quatre premiers épisodes vus par La Presse est accentué par la musique de Nicholas Britell (Moonlight, Succession, Don’t Look Up). Visuellement, Andor est impressionnant par le réalisme de ses environnements. Les lieux visités sont nombreux, vastes et habités.

Pascal LeBlanc

Hocus Pocus 2

Sous la gouverne de la réalisatrice Anne Fletcher (The Proposal), à peu près tout a été poussé plus loin que dans le film original, que ce soient les effets spéciaux, l’intensité, l’intérêt des personnages secondaires, la réaction des sorcières à toutes sortes d’éléments que l’on tient pour acquis à notre époque, ainsi que la force des liens unissant les trois sœurs. Surtout, le plaisir de retrouver les légendaires sorcières ne se dément pas. La fougueuse Winifred (Bette Midler) aux longues dents, la belle et étourdie Sarah (Sarah Jessica Parker) ainsi que la fidèle Mary (Kathy Najimy) à la bouche croche ont conservé leur charme. Même le gentil zombie Billy Butcherson (Doug Jones) est de retour. Il y a de quoi satisfaire les mordus de la franchise, tout en séduisant une nouvelle génération.

Danielle Bonneau

The Bear

Confession, ici : j’ai copieusement haï le premier épisode de The Bear, de même que le deuxième, qui nous immergent dans la cuisine crottée d’un restaurant brouillon de Chicago. Ce n’est pas regardable. J’ai persévéré et rendu au huitième et dernier épisode, je faisais partie de ces gens qui chantent les louanges de The Bear à tue-tête. Et pourquoi cette série cacophonique et frénétique de huit demi-heures nous captive autant ? Parce qu’elle nous fait ressentir des choses. L’urgence, la tension, les conflits, le désespoir, la colère, la violence et le deuil.

Hugo Dumas

Reboot

Pour éviter d’accoucher d’un flop avec Reboot, sa première série depuis Modern Family, Steve Levitan a « travaillé hyper fort ». Ses efforts ont porté leurs fruits. Avec cette nouvelle comédie, l’auteur, réalisateur et producteur américain frappe un deuxième coup de circuit d’affilée.

Marc-André Lemieux

Mike

Créée par Steven Rogers (I, Tonya, Hope Floats), Mike reprend la formule du spectacle Mike Tyson : Undisputed Truth dans lequel le New-Yorkais remontait le fil de sa vie devant public. Le tout commence au Majestic Theater, où Trevante Rhodes (Moonlight) annonce sur scène qu’il ne mentira pas. De façon très convaincante, avec la voix, les mimiques et l’attitude de Tyson, l’acteur incarne l’homme des dernières années, mais aussi dès ses 18 ans dans les scènes relatant le passé. Les jeunes Ethan Barrett et B. J. Minor jouent respectivement Tyson pendant son enfance difficile, puis à l’adolescence, passée principalement en compagnie de son entraîneur et unique figure paternelle Cus D’Amato (excellent Harvey Keitel).

Pascal LeBlanc

She-Hulk : Attorney at Law

Nouveauté dans l’univers Marvel : She-Hulk : Attorney at Law qui met en vedette l’actrice originaire de Regina, en Saskatchewan, Tatiana Maslany. Jennifer Walters (Maslany) mène une carrière d’avocate avec brio. Lors d’un voyage avec son cousin, Bruce Banner, alias Hulk (Mark Rufalo), toutefois, les choses changent lorsqu’ils sont victimes d’un accident. Et une contamination sanguine fera le reste. Le premier épisode met bien la table, humour en prime. De plus, Jennifer Walters qui s’adresse directement à la caméra, un peu à la Deadpool, rend le tout encore plus sympathique. À surveiller les jeudis.

Maryse Tessier

Lightyear

La passion du réalisateur Angus MacLane pour les films de science-fiction est manifeste. Cela transparaît dans les nombreuses références aux classiques du genre. Il y a juste assez de détails techniques pour ravir les mordus de science-fiction et beaucoup d’humour, grâce notamment au sympathique chat-robot Sox. Mais même s’il offre un divertissement de haute qualité, le film d’animation se contente habilement de respecter une formule éprouvée.

Danielle Bonneau

Only Murders in the Building

Difficile de bricoler une série aussi charmante et pétillante qu’Only Murders in the Building de Disney+. La deuxième saison ne déçoit pas, loin de là. Elle greffe la grande Shirley MacLaine à sa distribution cinq étoiles qui comprend deux grosses pointures de l’humour : Steve Martin et Martin Short.

Hugo Dumas

Santa Evita

Certains diront que cette série est macabre. Or, elle est ô combien fascinante ! Un pan de l’histoire de l’Argentine est présenté dans cette minisérie basée sur le livre de Tomas Eloy Martinez, Santa Evita. Eva Perón était nettement plus populaire que son mari, le général Juan Perón. À son décès, le 26 juillet 1952, son corps a été embaumé par le Dr Pedro Ara, reconnu pour ses compétences à la matière. Santa Evita, offerte sur le volet Star de Disney+, est par moment anxiogène, mais nous accroche. À écouter en espagnol, avec les sous-titres, pour mieux capter les émotions des personnages.

Maryse Tessier