Quelques films avec des figures paternelles ont marqué le grand écran. Voici dix suggestions à regarder avec papa.

Minari

Lee Isaac Chung semble emprunter une approche assez prévisible, mais le récit de Minari réserve quand même quelques surprises. Cette famille, dont le mode de vie est parfaitement américain, doit désormais composer avec l’arrivée d’une grand-mère coréenne mal engueulée (formidable Yuh-jung Youn), qui charrie avec elle le poids des traditions. Ce personnage, bien que très coloré, jouera évidemment un rôle crucial au sein d’une famille en mal de repères.

Marc-André Lussier, en 2020

Boyhood

Boyhood se révèle une expérience cinématographique remarquable bien au-delà de l’originalité et des particularités de sa fabrication. C’est une œuvre entière, authentique, qui ne saurait se résumer à un « gimmick ». Un film à la fois hors du temps et ancré dans le présent, qui se refuse au pouvoir d’évocation du passé et du futur du cinéma, lui préférant le long fleuve tranquille du temps qui passe. Sans maquillage ni faux-semblants.

Marc Cassivi, en 2014

Beginners

Hal vient de mourir. Il avait 80 ans. Cinq ans auparavant, après la mort de sa femme, Hal avait pris sa vie en main. Il était est sorti du placard. Et avait pris un jeune amant. Cette histoire est de celle dont on fait les films. C'est ce qu'a fait Mike Mills. À la différence que celle-ci est vraie. Parce que c'est la sienne. Et celle de son père. Marqué par des ruptures de ton, ponctué aussi de jolies vignettes, Beginners fait partie de ces films qui atteignent des zones sensibles forcer le trait. Faut-il aussi souligner à quel point les trois acteurs principaux sont remarquables?

Marc-André Lussier, en 2010

Trouver Nemo

Trouver Nemo n'est pas un film pour enfants. C'est un film familial dans tout ce que le genre peut avoir de grandiose quand il est réussi. C'est raconté avec tendresse et humour. Et, visuellement, c'est extraordinairement réussi... en tout cas, quand on est dans l'eau.

Sonia Sarfati, en 2003

Big Fish

En portant à l'écran le roman de Daniel Wallace, Tim Burton a pu renouer avec le style visuel qui a établi sa réputation. Avec BigFish ( La Légende du gros poissonen version française), le réalisateur de La Planète des singes retrouve en effet le climat onirique qui avait tant fait merveille dans Edward Scissorhands. S'il compose justement des scènes qui, prises séparément, se révèlent extraordinairement riches à cet égard, force est de constater que Burton maîtrise un peu moins bien les fils de son récit. D'où cette impression d'avoir ici affaire à un film esthétiquement magnifique, qui n'atteint toutefois pas son plein potentiel sur le plan dramatique.

Marc-André Lussier, en 2003

Mrs. Doubtfire

Indiana Jones et la dernière croisade

Le père de la mariée

Champ de rêves