La dernière fois qu’il s’est vendu plus de disques vinyles que de disques compacts, aux États-Unis ? C’était en 1987.

Selon un rapport de la Recording Industry Association of America, il s’est écoulé aux États-Unis en 2022 41 millions de 33 tours, contre 33 millions de CD, marquant une hausse 3 % des ventes pour le doyen des deux formats, et une baisse de 28 % pour son cadet. L’annonce de la résurrection du CD, proclamée l’an dernier après que ses ventes aient bondi d’à peine 1 %, était manifestement un peu précipitée.

Taylor Swift domine le palmarès des meilleurs vendeurs de vinyles avec 945 000 exemplaires de son album Midnights, suivi par Harry Styles (480 000 exemplaires de Harry’s House), Olivia Rodrigo (263 000 exemplaires de SOUR), Kendrick Lamar (254 000 exemplaires good kid, m. A. A. d city) et les nouveaux venus de Fleetwood Mac (243 000 exemplaires de Rumours).

L’industrie du disque est donc sauvée de son naufrage ? Pas exactement. En 2022, les services d’écoute en continu, la radio numérique, les plateformes de médias sociaux et les applications de mise en forme ont représenté 84 % (13,3 milliards) des revenus totaux engendrés par la musique enregistrée.