1934
Naissance, le 24 juin, de Jean-Pierre Ferland rue Chambord, à Montréal. Il est le deuxième enfant d’une famille qui en comptera sept.
1958
Après avoir été brièvement à la Société Radio-Canada, il se fait connaître avec Les Bozos, regroupement d’auteurs-compositeurs au sein duquel on retrouve aussi Clémence DesRochers, Jacques Blanchet, Raymond Lévesque et Hervé Brousseau. L’aventure est courte, mais il est de retour l’année suivante dans un spectacle avec Clémence DesRochers.
1962
Sa chanson Feuille de gui remporte le concours Chanson sur mesure de Radio-Canada et le grand prix au Gala international de la chanson à Bruxelles. Il coiffe au fil d’arrivée Jacques Brel et Léo Ferré…
1968
Sa carrière est bien lancée, ici comme en Europe, où il a signé un contrat avec la maison Barclay. Il rentre néanmoins au Québec, retour marqué par sa chanson Je reviens chez nous, qui a remporté un grand succès en France. Il lance cette année-là un album homonyme sur lequel on retrouve aussi Marie-Claire, Si je savais parler aux femmes et L’assassin mondain.
1970
Sonné par L’Osstidcho, Ferland retrousse ses manches et lance l’un de ses plus grands disques : Jaune. Il en écrit les chansons avec Michel Robidoux et l’album est réalisé par André Perry, qui avait enregistré Give Peace a Chance de John Lennon et Yoko Ono lors de leur bed-in à Montréal.
1975
Il chante sur le mont Royal pour la Saint-Jean-Baptiste avec entre autres Renée Claude et Ginette Reno. Cette dernière subjugue l’assistance en interprétant Un peu plus loin, qui deviendra l’une des chansons emblématiques de Ferland… et de Reno. Les deux amis la reprendront des années plus tard pour le 400e anniversaire de Québec lors du concert de Céline Dion.
1976
Jean-Pierre Ferland fait partie du spectacle de la fête nationale présenté à Québec et à Montréal, aux côtés d’Yvon Deschamps, Robert Charlebois, Gilles Vigneault et Claude Léveillée. L’album tiré du spectacle, 1 fois 5, lancé l’année suivante, remporte un prix de l’Académie Charles-Cros.
1981
Il s’éloigne de la chanson et anime, de 1981 à 1987, l’émission Station Soleil, puis L’autobus du showbusiness. On retient peu de chansons immortelles parmi ses albums de cette décennie-là, sauf Y’a pas deux chansons pareilles. Il présente en 1989 un spectacle inspiré de Gala, la muse de Dalí et de Paul Éluard, mais c’est un échec.
1995
Revenu à la chanson avec Bleu, blanc, blues en 1992, il frappe un grand coup au cœur avec Écoute pas ça. Tard dans sa vie, ce disque restait celui dont il se sentait le plus proche. Ferland, à la fois épique et fragile, dépose sur cet album certaines de ses plus grandes chansons : Écoute pas ça, La musique, Une chance qu’on s’a et les plus légères mais aussi marquantes Faut pas aimer trop vite, faut pas aimer trop fort et Envoye à maison.
2007
Jean-Pierre Ferland fait ses adieux à la scène, le 13 janvier, lors d’un spectacle au Centre Bell. Il prend sa retraite, dit-il. Or, le chanteur en sortira souvent par la suite. On le retrouve régulièrement sur scène durant la décennie suivante et même à la télévision (il est coach à La voix en 2013). En 2011, il jouera l’intégralité de Jaune, pour les 40 ans du disque, aux Francos.
2020
Ferland lance un album studio intitulé Partir au vent.