Les maisons d'édition Alto et Monsieur Toussaint Louverture ont frappé un grand coup en 2018 en mettant la main sur les droits de traduction du superbe roman graphique Moi, ce que j'aime, c'est les monstres, de l'Américaine Emil Ferris.

Véritable phénomène de la bande dessinée, Emil Ferris a conçu son livre pendant des années au stylo-bille, alors qu'elle récupérait difficilement d'une forme grave du virus du Nil, qui l'avait laissée en partie paralysée. Après avoir essuyé près d'une cinquantaine de refus de la part d'éditeurs, Moi, ce que j'aime, c'est les monstres a été lancé et encensé par la critique, et par le dessinateur Art Spiegelman lui-même. 

Cette semaine, elle a remporté le Grand Prix de la critique BD en France de l'Association des critiques et journalistes en bande dessinée, tandis qu'au Québec, on se souvient notamment de son passage à l'émission Tout le monde en parle, alors que son livre, que l'on s'arrache, est allé en réimpression. En août, La Presse est allée la rencontrer à Chicago, sa ville natale, pour la sortie en français de Moi, ce que j'aime, c'est les monstres.

Moi, ce que j'aime, c'est les monstres. Emil Ferris. Alto.