Le titre est ambitieux, voire sentencieux, mais ces 1001 chansons qu'il faut avoir écoutées dans sa vie, qui se succèdent en ordre chronologique, de 1916 (O Sole Mio, de Caruso) à 2010 (Stylo, de Gorillaz), sont un outil utile et ludique pour tout amateur de chanson populaire aux goûts éclectiques.

Les choix de la cinquantaine de spécialistes sont évidemment discutables, mais leurs textes sont bien torchés et pertinents. On y relève d'étonnantes omissions, mais les auteurs ont le mérite de ratisser très large -de Mistinguett à Peaches- et de s'attarder à des chansons et des artistes moins célébrés. Ils font la part belle à la chanson francophone, sauf la québécoise qui doit se contenter de l'ancêtre Félix et d'une simple mention pour Diane Tell, pendant qu'on y retient Arcade Fire -Rebellion (Lies) - et qu'on mentionne à la toute fin Men Without Hats, Chromeo, Bran Van 3000, Rufus Wainwright, Sam Roberts et Céline Dion... en anglais.

La meilleure façon de s'approprier pareil ouvrage, c'est de le consulter périodiquement, au hasard des pages, pour y trouver la petite pépite qui ajoutera un peu de piquant à une liste de baladeur numérique.

Les 1001 chansons (...)

Sous la direction de Robert Dimery

Éditions du Trécarré, 960 pages

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