(Le député du Parti québécois Pascal Bérubé demande au ministère de la Culture de remettre à l’écrivain Victor-Lévy Beaulieu une bourse équivalente à celle qu’il devait recevoir pour son Prix de la langue française, mais qu’il a été forcé de refuser. ) « Je voudrais qu’on lui donne la même somme et que son prix soit célébré. Je fais aussi la demande qu’on l’honore comme il se doit. Il le mérite bien. C’est la première fois qu’un Québécois reçoit cette récompense », souligne Pascal Bérubé, joint par La Presse mercredi. « C’est un beau clin d’œil que lui ferait le ministère de la Culture. »

Victor-Lévy Beaulieu n’avait pas pu recevoir sa prestigieuse récompense littéraire, puisque le prix devait lui être remis en France et que son état de santé ne lui permet pas de voyager.

L’auteur de Trois-Pistoles a ainsi perdu la bourse de 10 000 euros (près de 14 000 $) associée au prix, qui récompense un travail illustrant « la qualité et la beauté de la langue ». Le jury qui le décerne est composé de membres de l’Académie française, de l’Académie Goncourt et d’autres écrivains.

En tant que Bas-Laurentien, Pascal Bérubé accorde une importance particulière à ce que l’œuvre de Victor-Lévy Beaulieu soit honorée, dit-il. « C’est un personnage emblématique du Bas-Saint-Laurent. Quiconque vient de là peut se retrouver dans son œuvre, ajoute le député de Matane-Matapédia. C’est une démarche de gratitude. Il a lui-même beaucoup donné à la communauté, il a été très généreux. »