Cette rentrée sera l’occasion de lire bon nombre d’auteurs anglo-saxons, qu’ils soient bien établis ou encore à leurs premières armes. Voici 10 romans qui ont attiré notre attention parmi la quantité de titres étrangers à paraître cet automne.

L’été où tout a fondu,

L’été où tout a fondu

L’été où tout a fondu

Traduit par François Happe, Gallmeister (août)

Il s’agit du premier titre, retraduit et republié, de l’autrice de Betty, roman qui avait obtenu de nombreuses récompenses, dont le Prix des libraires du Québec l’an passé. On y découvre déjà une plume incandescente et d’une maturité étonnante, qui n’hésite pas à aborder des sujets difficiles comme être Noir dans une petite ville blanche de l’Ohio en 1984, sur fond de mysticisme, de peur du sida et d’amour fraternel.

Arpenter la nuit, Leila Mottley

Arpenter la nuit

Arpenter la nuit

Traduit par Pauline Loquin, Albin Michel (août)

Née en 2003 en Californie, Leila Mottley est la plus jeune autrice à avoir été sélectionnée pour le Booker Prize ; The New York Times l’a même classée parmi les 10 jeunes auteurs noirs américains les plus talentueux. Ce premier roman inspiré de faits réels raconte la descente aux enfers d’une adolescente noire qui se voit forcée de vendre son corps pour payer le toit où elle vit avec son frère.

La Cité des nuages et des oiseaux, Anthony Doerr

La Cité des nuages et des oiseaux

La Cité des nuages et des oiseaux

Traduit par Marina Boraso, Albin Michel (août)

Récompensé du prix Pulitzer et traduit en une quarantaine de langues, le roman précédent de l’auteur (Toute la lumière que nous ne pouvons voir) nous avait grandement impressionnée – et celui-ci risque encore une fois de ne pas décevoir. L’Américain nous fait voyager de nouveau entre les époques, du XVe siècle à aujourd’hui, à travers les destins liés de personnages qui nous rappellent le pouvoir des mots et l’importance de la transmission.

Où es-tu, monde admirable ?, Sally Rooney

Où es-tu, monde admirable ?

Où es-tu, monde admirable ?

Traduit par Laetitia Devaux, L’Olivier (septembre)

L’Irlandaise Sally Rooney a connu un grand succès ces dernières années en racontant les tribulations romantiques de sa génération avec Conversations entre amis et Normal People, tous deux tournés en séries. Ce nouveau titre poursuit dans cette lignée et nous plonge dans les amours, les amitiés et les réflexions sur le monde de quatre trentenaires.

Oh, Canada, Russell Banks

Oh, Canada

Oh, Canada

Traduit par Pierre Furlan, Actes Sud (septembre)

Secrets, mensonges et confessions sont au cœur de ce nouveau titre du grand écrivain américain. On y rencontre un documentariste qui, au seuil de la mort, lève le voile sur une vie remplie d’ombres. Un roman testamentaire qui sonde les abysses de la mémoire.

Le Rocher blanc, Anna Hope

Le Rocher blanc

Le Rocher blanc

Traduit par Élodie Leplat, Le bruit du monde (septembre)

La Britannique Anna Hope construit ici une intrigue qui se tisse sur quatre siècles, à travers les histoires de personnages gravitant autour d’un célèbre rocher du Mexique. On remonte ainsi le temps, comme dans les titres précédents de l’autrice, dans un roman à la puissance irrésistible, promet-on.

Le monde après nous, Rumaan Alam

Le monde après nous

Le monde après nous

Traduit par Jean Esch, Seuil (septembre)

Cet auteur américain n’est peut-être pas encore connu chez nous, mais il écrit régulièrement dans The New Yorker et The New York Times. Ce titre très remarqué aux États-Unis (et en cours d’adaptation sur Netflix avec Julia Roberts et Mahershala Ali) est un huis clos inquiétant dans une maison de Long Island, où deux familles sont forcées de cohabiter le temps d’un week-end apocalyptique.

Open Water, Caleb Azumah Nelson

Open Water

Open Water

Traduit par Carine Chichereau, Denoël (octobre)

On est ici à Londres, là où vit l’auteur de ce premier roman qui a rencontré un vif succès à sa parution en anglais. Cette histoire d’amour entre deux jeunes Noirs parle de racisme, de peur et de violence dans l’une des plus grandes villes d’Europe – un sujet dans l’air du temps porté par une écriture puissante et musicale.

Crossroads, Jonathan Franzen

Crossroads

Crossroads

Traduit par Olivier Deparis, L’Olivier (novembre)

Tout nouveau roman de l’auteur de Freedom et des Corrections est un évènement en soi, et Jonathan Franzen revient dans ce pavé de 700 pages à son thème de prédilection, la famille américaine dans toutes ses contradictions. À travers la destinée d’un pasteur, sa femme et ses trois enfants, il brosse le portrait d’une famille de la banlieue de Chicago animée par de grands et de petits combats, avec la guerre du Viêtnam en toile de fond.

Obscuritas, David Lagercrantz

Obscuritas

Obscuritas

Traduit par Rémi Cassaigne, HarperCollins (décembre)

David Lagercrantz est l’auteur de best-sellers suédois qui avait terminé la saga Millénium en écrivant ses trois derniers tomes. Ce titre est le premier tome de sa nouvelle série policière ancrée à Stockholm, avec un duo d’enquêteurs qu’on dit à la Holmes et Watson. À découvrir.