Dessous les roses, Olivier Adam
Dessous les roses
Flammarion (en librairie)
La perte du père est l’une des thématiques phares de cette rentrée d’automne, avec des livres comme La nuit des pères, de Gaëlle Josse, et ce tout nouveau titre d’Olivier Adam. L’auteur d’À l’abri de rien explore ici la discorde et la répartition des rôles au sein d’une fratrie, durant les trois jours entourant l’enterrement du père.
L’inconduite, Emma Becker
L’inconduite
Albin Michel (en librairie)
Elle avait beaucoup fait parler d’elle avec La maison, il y a trois ans, qui racontait son expérience de prostitution à Berlin. Dans ce nouveau roman, elle est devenue mère et s’interroge sur la féminité et le désir – de liberté sexuelle, entre autres – à travers la maternité.
Qui se souviendra de Phily-Jo ?, Marcus Malte
Qui se souviendra de Phily-Jo ?
Zulma (septembre)
Marcus Malte était peu connu avant de remporter le prix Femina pour Le garçon, en 2017. Ce nouveau roman qui semble tout aussi ambitieux se penche sur le destin d’un inventeur incompris, dont la machine révolutionnaire entraîne sa propre mort et toute une série de conjectures farfelues.
Angélique, Guillaume Musso
Angélique
Calmann-Lévy (septembre)
À quelques semaines de sa parution, on en sait toujours très peu sur ce qui sera sans doute un nouveau best-seller de l’auteur mondialement traduit, sinon qu’il s’agit d’une « enquête fiévreuse, exaltante et inattendue autour de la mort d’une danseuse étoile », selon son éditeur. Suspense garanti.
Cher connard, Virginie Despentes
Cher connard
Grasset (septembre)
Dans ce roman épistolaire, Virginie Despentes reconstruit les liens entre trois êtres réunis par leurs angoisses, leur rage, leurs névroses et leur dépendance aux conflits. Experts en polytoxicomanie ou accros aux réseaux sociaux, ils seront sauvés par cette amitié qui les force à enfin baisser les armes.
Le commerce des Allongés, Alain Mabanckou
Le commerce des Allongés
Seuil (septembre)
L’écrivain franco-congolais a construit une œuvre riche et imagée depuis qu’il a remporté le prix Renaudot pour Mémoires de porc-épic, en 2006. Cette nouvelle fable politico-sociale remonte dans la vie et les derniers jours d’un jeune homme qui tombe amoureux juste avant de mourir et qui ressort de sa tombe pour se venger.
Le Trésorier-payeur, Yannick Haenel
Le Trésorier-payeur
Gallimard (septembre)
Lauréat du prix Médicis en 2017, le romancier entreprend de raconter l’histoire d’un banquier anarchiste qui se lance dans une lutte contre le néolibéralisme. Entre aventures charnelles et défense des surendettés, il découvre comment corrompre le système de l’intérieur.
Au vent mauvais, Kaouther Adimi
Au vent mauvais
Seuil (septembre)
C’est une grande fresque de l’Algérie, sur près d’un siècle, que peint la jeune romancière à travers les destins croisés de trois personnages, leurs espoirs et leurs tragédies. De la colonisation à la Seconde Guerre mondiale jusqu’à la lutte pour l’indépendance et la guerre civile, elle livre un récit personnel et puissant.
Toute une moitié du monde, Alice Zeniter
Toute une moitié du monde
Flammarion (septembre)
Dans ces réflexions, la jeune écrivaine s’inspire de ses expériences d’écriture et de lecture pour examiner la façon dont la fiction peut non seulement nous nourrir, mais également nous faire entrer en relation avec des êtres avec lesquels on finit par ressentir une certaine proximité.
V13, Emmanuel Carrère
V13
P.O.L (octobre)
C’est le procès des attentats du 13 novembre 2015, à Paris, que narre ici Emmanuel Carrère, après avoir assisté à toutes les audiences et signé des chroniques hebdomadaires dans de grands journaux européens. Ses textes y sont rassemblés et augmentés pour relater, sous forme de roman, les histoires humaines derrière cette nuit d’horreur.