Durant tout le mois de juillet, des libraires nous confient quelles sont leurs lectures incontournables du moment. Cette semaine : Mathieu Lauzon-Dicso et Ilya Razykov, copropriétaires de la librairie bilingue Saga, spécialisée en science-fiction et en littératures de l’imaginaire, qui nous font découvrir le hopepunk.

Apprendre, si par bonheur

« [L’autrice] est un peu la grande reine du hopepunk actuellement aux États-Unis ; elle est présentée comme la solution à la morosité ambiante en science-fiction. Le hopepunk montre qu’il y a toujours des solutions possibles, qu’on peut rebâtir et qu’il y a quelque chose à raconter après la fin du monde. Là, c’est la capitaine du vaisseau qui écrit son journal de bord ; son équipage est hyper attachant, avec des personnages complètement atypiques dans leur diversité. Ils ont une mission d’observation, donc, au lieu d’aller coloniser, transformer d’autres mondes, ils vont observer d’autres planètes et c’est l’équipage qui est transformé pour pouvoir s’adapter. C’est de la science-fiction à hauteur humaine. »

Apprendre, si par bonheur

Apprendre, si par bonheur

L’Atalante

Le livre ardent

« C’est un roman lent, un peu difficile à commencer parce que ce n’est pas clair, ce qui se passe, dans les premières pages, mais c’est comme un bouton de fleur qui s’ouvre, puis vers la fin, on comprend tout le récit. Ça se passe sur une planète lointaine, où une plante a presque tout détruit. Il y a deux peuples qui se retrouvent dans une course pour les ressources et la procréation — parce que l’un d’eux ne peut pas procréer. Il y a beaucoup de couches dans le livre, mais l’intrigue la plus importante, c’est comment les deux peuples peuvent coexister. […] C’est un livre tranquille et apaisant. »

Le livre ardent

Le livre ardent

VLB

The Annual Migration of Clouds

« On est ici dans un futur post-cataclysme ; on croit comprendre que c’est en Alberta. Le milieu urbain est complètement évacué, il n’y a plus de société, mais des poches de survivants ont trouvé refuge dans des campus, des musées. […] En plus des cataclysmes environnementaux qui ont tout décimé, il y a une espèce de parasite qui se transmet de mère en fille. On est dans les trois jours où, après avoir reçu une lettre, le personnage principal, une jeune fille, entre dans un processus de remords, de désir, de besoin de partir et de maturité qu’il va devoir acquérir pour partir. Mais en même temps, il y a beaucoup de lumière à travers tout ça. »

The Annual Migration of Clouds

The Annual Migration of Clouds

ECW Press