Deux fois par mois, une personnalité publique nous confie quelles sont ses lectures du moment. Cette semaine, Fred Savard, animateur de l’émission indépendante La balado de Fred Savard.

Jean-Baptiste décapité : nationalisme, religion et sécularisme au Québec

Jean-Baptiste décapité : nationalisme, religion et sécularisme au Québec

Jean-Baptiste décapité : nationalisme, religion et sécularisme au Québec

Boréal

« C’est un essai qui analyse la symbolique de la Saint-Jean-Baptiste, avec une réflexion sur notre rapport à la fête nationale et aux valeurs qui sous-tendent la fête nationale, c’est-à-dire la laïcité, donc la loi 21… Geneviève Zubrzycki est née à Québec, mais elle enseigne aux États-Unis. C’est un des rares livres anglophones sur le nationalisme québécois dans le prisme de la Saint-Jean-Baptiste, du défilé et des symboles visuels. [L’auteure] dit que la Révolution tranquille, c’est aussi une révolution esthétique. C’est un peu niché, j’avoue, mais j’aime beaucoup les essais. »

Scénarios refusés

Scénarios refusés

Scénarios refusés

Somme toute

« J’aime beaucoup Robert Morin ; je trouve que c’est un électron libre dans le cinéma québécois. C’est un homme que j’ai rencontré une fois à l’époque à La soirée, j’ai beaucoup aimé son énergie bien qu’il soit quand même un peu bourru. J’aime beaucoup ses films surtout et, [dans le livre], il y a trois scénarios – au complet –, dont une série télé, mais pas tous les épisodes. […] De lire des scénarios qui n’ont jamais vu le jour, forcément, on se fait notre propre cinéma. On devient un peu réalisateur et réalisatrice à notre tour. »

Mille secrets mille dangers

Mille secrets mille dangers

Mille secrets mille dangers

Le Quartanier

« Je suis en train de finir ce roman qui est magnifique. Un roman très montréalais, un Montréal moderne, mais ce n’est pas une carte postale ; c’est une incursion dans la religion chrétienne égyptienne que je trouve vraiment intéressante, le rapport avec le catholicisme aussi, évidemment, parce qu’il parle de son mariage. Alain Farah a vraiment le sens du récit. On parle quand même d’un roman de 500 pages et on ne s’ennuie pas une seule seconde. C’est un roman d’amours déçus, d’amitié, de famille, de religion. »