(Londres) Soutenue par Gandalf et Bilbo, une campagne de collecte de fonds espère transformer en musée la maison familiale de Tolkien située à Oxford, où le célèbre auteur britannique a écrit Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit.

Le « Projet Northmoor », du nom de la rue où est implantée la demeure, a été lancé par l’autrice britannique Julia Golding, qui s’est donné trois mois pour récolter la somme.

Le but affiché est de récolter 4,5 millions de livres pour rénover cette maison de sept chambres, qui dispose d’un vaste jardin, pour recréer l’intérieur dans lequel évoluait Tolkien, mais aussi d’y organiser des retraites et évènements culturels.

« Nous voulons transformer la maison de Tolkien non pas en un musée aride, mais une maison accueillante et pleine de créativité », expliquent les organisateurs de la levée de fonds dans un communiqué.

PHOTO FOURNIE PAR WARNER BROS. PICTURE

Le projet a d’ores et déjà reçu le soutien des acteurs Ian McKellen et Martin Freeman, qui jouent respectivement Gandalf et Bilbo dans les adaptations cinématographiques des œuvres de Tolkien.

Le célèbre auteur britannique avait emménagé en 1930 dans cette demeure située dans le nord d’Oxford et y a vécu pendant 17 ans, enseignant l’anglais à l’université voisine.

C’est dans cette large maison en pierres marron qu’il a rédigé Le Hobbit, à l’origine pensé comme un conte pour enfants à lire avant d’aller au lit, puis plus tard Le Seigneur des Anneaux.

Le projet a d’ores et déjà reçu le soutien des acteurs Ian McKellen et Martin Freeman, qui jouent respectivement Gandalf et Bilbo dans les adaptations cinématographiques des œuvres de Tolkien.

« Nous ne pouvons réussir (ce projet) sans le soutien de la communauté internationale des fans de Tolkien », a plaidé M. McKellen, en appelant à la générosité de cette « communauté de donateurs ».

« Récolter 4,5 millions de livres en trois mois est un énorme défi », a concédé Julia Golding. « Mais il suffit de regarder le voyage de Frodon et Sam jusqu’au Mont du Destin, qui a pris la même durée, pour se dire que nous aussi nous pouvons le faire ».