Quelques suggestions de livres jeunesse pour petits, enfants et adolescents.
Pour les petits : Zac et Zazou à la cabane à sucre : visiter la cabane à sucre malgré tout
Zac et Zazou, deux lapinots, jouent dans la boue avec leurs bottes en caoutchouc. Ils sont à la… cabane à sucre, un plaisir qu’on ne peut pas s’offrir cette année. Raison de plus pour le vivre par l’entremise de ce mignon petit livre. Gros atout : ses pages plastifiées sont indestructibles et faciles à nettoyer.
Zac et Zazou à la cabane à sucre. Texte de Lucie Papineau, illustrations de Julie Cossette. Collection Éveil, éditions Auzou.
Pour le primaire : Les mannequins maléfiques : horreur au centre commercial
Charlotte est en colère. Privée d’écrans par ses parents, elle quitte la maison, sa console de jeu en poche. Direction : le centre commercial où, cachée dans une boîte de carton pour jouer, elle ne voit pas le temps passer. Quand elle émerge du jeu, il n’y a plus personne dans les boutiques. Toutes les portes sont verrouillées. Seul un murmure trouble le silence. Le murmure d’un… mannequin de plastique, si heureux d’avoir une visite nocturne qu’il ne veut pas la laisser partir.
Vraiment effrayant, ce roman haletant enlève toute envie de magasiner — ce qui n’est pas plus mal, en ce moment. Réussi.
Les mannequins maléfiques. Texte de Pierrette Dubé, illustrations de Ninon Pelletier. Collection noire, éditions La courte échelle. Dès 10 ans.
Pour les ados : Rap pour violoncelle seul : Marius et Malik
Pris à voler à l’épicerie, Malik doit faire des travaux communautaires. Il se retrouve dans une résidence pour personnes âgées, où il doit tenir compagnie à un vieux sacripant. Une amitié, touchante, naît entre l’ado d’un milieu dysfonctionnel et l’aîné en révolte. Si la fin est un peu trop arrangée avec le gars des vues, la description du cheminement des personnages — et de leur amitié — vaut le détour.
Rap pour violoncelle seul. De Maryse Pagé. Éditions Leméac jeunesse. Dès 13 ans.
Bande dessinée : Si on était… — Tome 1 : rêver à ce qu’on deviendra
Marie et Nathalie, deux amies de 17 ans, jouent à un jeu : « Si on était ». Toute simple, cette prémisse donne une bande dessinée réjouissante et riche.
Les deux grandes ados se disent : « si on était vikings », « si on était dans un manga », « si on était dans Harry Potter », et tout leur univers change.
C’est divertissant, tout en abordant des thèmes sérieux, comme l’amitié, l’égalité, l’identité sexuelle, etc.
Si on était… — Tome 1. D’Axelle Lenoir. Éditions Front froid. Dès 13 ans.
Documentaire : La course à l’espace : pour croire aux capacités scientifiques des humains
La lutte contre le coronavirus pourrait avoir du bon. « Pour les jeunes générations, cette bataille aura sans doute le même effet que pour celle qui a assisté à la course vers la Lune, a dit Gregory Poland, directeur de la recherche sur les vaccins à la réputée Clinique Mayo du Minnesota, à notre collègue de La Presse Louise Leduc. Ça fera naître des vocations scientifiques. »
Pour allumer des étoiles dans les yeux des jeunes, ce documentaire sur la course vers la Lune est tout indiqué. Très complet, il décrit la rivalité entre les États-Unis et l’Union soviétique — en plus de saluer les prouesses de leurs scientifiques.
La course à l’espace. Texte de Clive Gifford, illustrations de Paul Daviz, traduction d’Éric Fontaine. Éditions La Pastèque. Dès 10 ans.