Petit retour léger et irrévérencieux sur les hauts et les bas de l’actualité culturelle des derniers jours.

Hommage

Faut pas craquer !

Commençons en saluant la force de Jennifer Lopez. Sa force mentale, plus précisément. Parce que depuis quelque temps, tout part en vrille pour l’Américaine. Son plus récent album, This Is Me… Now, a piqué du nez au classement, ses billets de spectacle peinent à trouver preneur, les rumeurs de divorce avec Ben Affleck s’intensifient, et Atlas, son nouveau drame de science-fiction, reçoit des critiques horribles. (Notre préférée provient d’ailleurs du Hollywood Reporter : « Un autre film Netflix conçu pour être écouté à moitié en faisant le lavage. » Ouch.) Malgré cette avalanche de tuiles, l’actrice et chanteuse a poursuivi sa tournée de promotion avec panache, cette semaine. En conférence de presse à Mexico, elle n’a pas craqué lorsqu’un journaliste a voulu qu’elle commente les rumeurs de séparation. « Vous devriez savoir que vous n’allez pas obtenir de commentaire », a-t-elle répondu avec aplomb. C’est ce qu’on appelle garder la tête froide sous haute pression.

Dommage

Le festival des ovations

PHOTO SAMEER AL-DOUMY, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Le réalisateur Francis Ford Coppola, après la projection de Megapolis au 77e Festival du film de Cannes

Plus les années passent, moins on comprend le phénomène des ovations au Festival de Cannes. L’obsession est pourtant réelle. Certains médias calculent même leur durée, comme si c’était un gage de qualité. Trois minutes ! Six minutes ! Onze minutes ! Ce printemps, tous les films semblent en récolter. Même ceux qui s’attirent des critiques assassines, comme Megalopolis, le long métrage de Francis Ford Coppola que notre collègue Marc Cassivi a délicieusement qualifié d’« accident de char romain ». Et pour enfoncer le clou, un article du Hollywood Reporter paru cette semaine nous apprenait qu’il arrivait parfois qu’un cinéaste ou qu’un acteur fausse la donne en encourageant les applaudissements du public, souvent composé de starlettes européennes, de gens d’affaires et d’employés des studios qui produisent ces films.

Insolite

Patrick Norman au Rwanda

PHOTO FOURNIE PAR HISTORIA

Patrick Norman au Rwanda : le devoir de mémoire

La petite histoire derrière le documentaire Patrick Norman au Rwanda : le devoir de mémoire est aussi bouleversante qu’inusitée. Dans les premières minutes du long métrage du réalisateur Charles Domingue, qu’Historia présentera ce samedi (19 h), le chanteur raconte qu’un jour, alors qu’il était dans un café, une femme d’origine africaine l’a remercié d’avoir composé la ballade Quand on est en amour, parce que c’est celle qu’elle chantait dans sa tête, en 1994, pendant qu’elle était cachée et qu’autour d’elle on tuait sa famille. Résultat : Patrick Norman pilote ce documentaire de 120 minutes qui revisite les 100 jours d’horreur du génocide des Tutsis au Rwanda.

Le malaise

Montée des marches et montée de lait

PHOTO ANTONIN THUILLIER, AGENCE FRANCE-PRESSE

Kelly Rowland prend à partie une agente de sécurité au 77e Festival de Cannes.

La chanteuse américaine Kelly Rowland, d’ordinaire calme et posée, ne s’est pas gênée pour sermonner une agente de sécurité en pleine montée des marches au Festival du film de Cannes, mardi. L’accrochage, filmé et capté par plusieurs photographes, s’est répandu comme une traînée de poudre sur l’internet. On peut y voir l’ex-membre du groupe Destiny’s Child chauffer les oreilles d’une agente zélée qui tentait d’accélérer son passage. En entrevue avec l’Associated Press au lendemain de l’incident, Kelly Rowland a déclaré qu’elle avait simplement « défendu [son] territoire », insinuant au passage qu’une forme de racisme pouvait expliquer le comportement de l’agente. « D’autres femmes différentes de moi ont aussi foulé le tapis rouge. Elles n’ont pas été réprimandées ou poussées. Personne ne leur a dit de déguerpir. »

La citation

Classe moyenne… ment très élevée ?

PHOTO JULIE SEBADELHA, AGENCE FRANCE-PRESSE

L’actrice Cate Blanchett au Festival de Cannes

Je suis blanche, je suis privilégiée, je suis de classe moyenne.

Cate Blanchett, en conférence au Festival de Cannes. Pas besoin de préciser que l’actrice australienne – et millionnaire – a beaucoup fait rire d’elle après cette déclaration.

On veut votre avis

Une énième liste…

IMAGE FOURNIE PAR COLUMBIA RECORDS

The Miseducation of Lauryn Hill

Oui, tout le monde est fatigué des palmarès en tous genres et, surtout, des « controverses » qui s’ensuivent, mais prenons tout de même quelques secondes pour examiner le classement d’Apple Music des 100 meilleurs albums de tous les temps. Au sommet, on trouve The Miseducation of Lauryn Hill, de Lauryn Hill. Dans les 10 premiers rangs, on signale la présence de Michael Jackson (Thriller), des Beatles (Abbey Road), de Frank Ocean (Blond), d’Amy Winehouse (Back to Black) et de Beyoncé (Lemonade). Êtes-vous d’accord avec cette liste ? Et quel est votre meilleur album ?

Écrivez-nous

Séparées à la naissance

PHOTO FOURNIE PAR PRODUCTIONS J

Déborah de Survivor Québec

PHOTO TIZIANA FABI, AGENCE FRANCE-PRESSE

L’actrice et réalisatrice française Valérie Lemercier

Bien que l’une soit d’origine belge et l’autre française, la ressemblance entre Déborah de Survivor Québec et Valérie Lemercier a frappé notre lectrice Catherine Goulet-Delorme. Ne reste plus qu’à souhaiter que l’aventure philippine de l’enseignante au primaire connaisse une meilleure deuxième moitié qu’Aline, le film de l’actrice et réalisatrice sur Céline Dion.