Quelques citations de Jean Lapointe au fil des ans.

C’était un ami. C’était le plus grand raconteur que j’ai connu, et un homme très drôle. Sa disparition est aussi importante pour le Québec que celle de René Lévesque.

Le 9 août 1988, au lendemain de la mort de Félix Leclerc

Je ne ferai plus jamais de grandes salles, c’est fini pour moi. Je suis trop stressé, trop anxieux quand je dois fonctionner avec une grosse machine.

À La Presse, le 29 novembre 1999, en évoquant son nouveau spectacle Une voix, un piano, une histoire

J’ai accepté ce poste parce que je pense que c’est un honneur et je pense que c’est une reconnaissance pour la contribution que j’ai apportée dans mon coin de pays, tant sur le plan de ma carrière que sur le plan de mon implication sociale.

À La Presse, le 14 juin 2001, au lendemain de sa nomination au Sénat

Michel Brault m’a appris à jouer. J’étais fédéraliste à l’époque. Je le suis encore, mais beaucoup moins. Le tournage des Ordres m’a ouvert les yeux sur ce qui s’était vraiment passé. J’en ai été traumatisé pendant un mois.

À La Presse, le 2 octobre 2010, dans un article sur les 40 ans de la crise d’Octobre et le tournage subséquent du film Les ordres (1974) de Michel Brault

Lisez la chronique de Marc Cassivi sur les dessous du film Les ordres

Je crois sincèrement que jusqu’à ce que les conservateurs prennent le pouvoir, le Sénat était l’ange gardien de la population, des minorités, des démunis. Mais depuis quelque temps, le Sénat ne débat plus.

À La Presse Canadienne, le 29 novembre 2010, quelques jours avant sa retraite en tant que sénateur

Je ne joue pas. Je deviens la personne qu’on me décrit. Lorsque je tourne, la première chose que je demande au réalisateur est : comment veux-tu ton personnage ? Sensible ? Arrogant ? Un pourri ? Et je lui donne ce qu’il veut.

À La Presse, le 12 mars 2011, à la veille de recevoir le Jutra hommage à sa carrière au grand écran

Lisez notre entrevue de 2011 avec Jean Lapointe

Je ne crois pas qu’un artiste prend sa retraite. J’ai toujours le feu sacré. Tant que je vais être capable de bouger, je vais continuer. C’est toute ma vie.

À La Presse, le 23 mai 2016, dans un dossier sur les artistes âgés

Lisez notre article de 2016 sur les artistes âgés