Chaque dimanche de l'été, un Québécois s'ouvre sur la gestion de ses finances personnelles.Aujourd'hui, Youri Richer-Leclerc, 30 ans, de Terrebonne.

Q. QUE FAITES-VOUS DANS LA VIE ?

R. Barbier, en couple avec trois enfants (3, 5 et 7 ans)

Q. ARRIVEZ-VOUS À ÉPARGNER ?

R. « Je suis dans une situation particulière, car ma femme est à la maison avec les enfants. Ça coûte cher ! J'aimerais épargner, mais le timing n'est pas bon en ce moment. Si ma femme travaillait, je crois que je serais capable d'épargner. »

Q. QUEL A ÉTÉ VOTRE MEILLEUR PLACEMENT OU VOTRE MEILLEURE DÉCISION FINANCIÈRE ?

R. « Je ne l'ai pas encore réalisé. Je travaille là-dessus ! Mon récent changement de carrière va m'ouvrir des portes. J'ai fait dans le passé un mauvais choix de carrière. J'avais acheté une franchise en lavage de vitres avec un camion, d'autres dépenses connexes, et tout est tombé à l'eau. Je me relève de ça actuellement. »

Q. COMMENT UTILISEZ-VOUS LE CRÉDIT ?

R. « J'ai une carte de crédit que j'utilise pour acheter des produits sur le web, car on n'a plus le choix avec l'internet. Mais je ne suis pas quelqu'un qui utilise beaucoup le crédit. Je n'en ai pas vraiment besoin. Je paie mes affaires en argent. Plus jeune, à l'âge de 20 ans, j'ai fait de mauvais choix et j'ai eu à me débarrasser de mon crédit à la suite d'une faillite personnelle. Aujourd'hui, je me remonte. J'ai un bon crédit. Tout va bien, sauf que j'aime mieux me garder une réserve. Je ne veux pas me servir du crédit si je n'en ai pas besoin. Je suis vraiment sage là-dessus. »

Q. À PART GAGNER PLUS D'ARGENT, QU'EST-CE QUI POURRAIT VOUS AIDER OU CHANGER VOTRE VIE FINANCIÈREMENT ?

R. « Être travailleur autonome engendre des coûts qu'un salarié n'a pas. C'est certain que si j'étais salarié et que j'avais le même revenu qu'actuellement, ça serait avantageux. Mais ça va bien financièrement. Je ne m'attendais pas à ça en devenant barbier. J'ai pu bâtir une clientèle assez rapidement. »