Les campagnes de sensibilisation et les outils d'information ont beau se multiplier, les Québécois sont toujours aussi nonchalants dans la gestion de leurs finances personnelles.

Leur vigilance financière a très peu progressé depuis deux ans, révèle une enquête de l'Autorité des marchés financiers (AMF) dévoilée hier: ils obtiennent à peine la note de passage (60,1%) lorsqu'ils sont questionnés sur des sujets comme la planification de la retraite, la gestion des finances personnelles, l'investissement, l'assurance et la prévention de la fraude. En 2012, leur score était de 58,5%.

Moins d'une personne sur deux a vérifié si elle aurait assez d'argent pour sa retraite. Seulement 55% des Québécois tiennent compte de l'inflation dans la planification de leur retraite, et 54% calculent qu'ils vivront peut-être plus vieux que la moyenne.

Malgré la multiplication des scandales financiers, comme les affaires Earl Jones et Vincent Lacroix, moins de la moitié des consommateurs vérifient si leur représentant est autorisé à leur vendre les produits offerts. Seulement 27% demandent à leur représentant comment il est rémunéré, et 61% s'interrogent sur les frais qui seront exigés.

Les connaissances des jeunes, des personnes à faible revenu et des personnes moins instruites montrent des lacunes particulièrement criantes.