Début décembre, Noël approche rapidement, et démarre la période de l'année où la carte de crédit est la plus occupée, dans les magasins et sur l'internet. À l'intention de ceux qui privilégieront la deuxième option, Jean-François Léveillé, vice-président adjoint aux cartes de crédit et aux cartes de paiement à la Banque Laurentienne, rappelle qu'il n'y a pas plus de crainte à avoir en ligne qu'en magasin.

Chez plusieurs détenteurs de cartes de crédit, il y a une certaine insécurité associée à son utilisation en ligne. Pourtant, il n'y a proportionnellement pas plus de fraudes en ligne que de fraudes associées aux autres utilisations de la carte, affirme Jean-François Léveillé.

Dans le cas où un consommateur est piégé, c'est responsabilité zéro, comme dans un cas de carte clonée en magasin, ajoute M. Léveillé. Le client est donc remboursé par l'émetteur pour les sommes fraudées. Évidemment, cela ne signifie pas que le consommateur peut faire n'importe quoi. Une certaine vigilance est conseillée.

Par exemple, lors d'une transaction en ligne, le consommateur internaute peut trouver certains indices de sécurité. L'icône de cadenas, dans la barre d'état du fureteur, de même qu'une adresse débutant par https (au lieu de http), marquent un site protégé. «Gardez l'oeil ouvert», recommande M. Léveillé.

Parfois, des marchands en ligne vont exiger, en plus du numéro de carte de crédit, les trois derniers chiffres inscrits au verso de la carte (code CVC) afin de conclure la transaction. «Ça permet au marchand de vérifier que le client a bel et bien la carte en main», explique M. Léveillé.