L'indicateur de volatilité du S&P 500 a quitté la zone de peur et de doute pour entrer dans une zone de confiance certes modérée, mais de confiance quand même.

L'indicateur VIX calcule la volatilité implicite des options d'achat et de vente du S&P 500 à Chicago pour les 30 prochains jours. Plus l'indice est haut, plus les acheteurs font monter les prix des options de vente, c'est-à-dire qu'ils cherchent à s'assurer contre la baisse du S&P 500.

À partir d'octobre 2008, l'indice a explosé, grimpant très haut dans la zone de peur extrême. Il s'est largement replié depuis.

«Sans avoir repris complètement confiance dans le S&P, les acheteurs ont diminué leur aversion au risque en anticipant une reprise économique», dit Jean-Marc Bourgineau, analyste de marché chez Jitney Trade.

La zone actuelle du VIX (entre 30 et 35) correspond à la zone de l'été 2008, soit un moment de pause ou d'attente. «Cela montre que les investisseurs ne sont pas extrêmement confiants, mais sont moins sous l'effet de la peur», note M. Bourgineau.

Selon l'analyste, «c'est une zone compliquée pour anticiper la suite des événements, puisque l'indicateur est entre les deux niveaux extrêmes de sentiment qui régissent les marchés d'action. Le VIX peut rester pendant des semaines, voire des mois, à l'intérieur de cette zone d'attente».

Le S&P 500 a peu de raisons de pousser plus haut, estime M. Bourgineau. «Le S&P 500 a déjà bien monté depuis mars (35%) et le volume reste faible. En revanche une prise de profits est possible tout en laissant le VIX autour de 35.»

Il est donc probable que la phase d'attente se poursuive jusqu'à l'été, observe M. Bourgineau.

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