(Iqaluit) Les autorités municipales d’Iqaluit confirment vendredi que des traces de carburant ont été détectées dans l’approvisionnement en eau de la capitale du Nunavut.

La Ville affirme qu’un premier examen des analyses à sa station de surveillance en temps réel indique que du carburant s’est introduit dans l’eau lundi et mercredi.

Les autorités indiquent qu’il n’y a eu aucun relevé qui dépasse les seuils d’alerte, mais la Ville ouvre de manière proactive les vannes de distribution afin de purger le système.

La Ville avait déjà confirmé vendredi matin qu’elle enquêtait après avoir reçu des plaintes de résidants qui signalaient encore des odeurs d’essence dans l’eau du robinet.

Les résidants de cette ville de 8000 habitants n’ont pas pu boire l’eau du robinet pendant près de deux mois, l’automne dernier, après la découverte, en octobre, de carburant dans l’eau potable.

Cette ordonnance a été levée le 10 décembre. La Ville avait installé deux systèmes de surveillance de l’eau en temps réel dans sa station d’épuration. Or, des dizaines de résidants se sont plaints cette semaine sur les réseaux sociaux que l’eau du robinet sentait à nouveau le carburant.

Dans un communiqué, l’administration municipale indique vendredi qu’elle croit qu’il restait peut-être des hydrocarbures qui s’étaient retrouvés dans l’approvisionnement en eau.

La Ville demande aux citoyens de retirer les aérateurs de leurs robinets et de faire couler l’eau pendant 20 minutes avant 18 h vendredi, afin de purger le réseau. La Ville demande également aux résidants de signaler les odeurs de carburant afin que des employés municipaux puissent prélever des échantillons.

La Ville précise que les employés ne peuvent entrer dans les maisons pour tester l’eau du robinet en raison du confinement au Nunavut dû à la pandémie. Les échantillons seront donc prélevés au plus près des signalements.