(Ottawa) Une première au Canada s’est produite l’an dernier : l’espérance de vie à la naissance chez les hommes a atteint l’âge de 80 ans, 32 ans après que les femmes aient accédé à ce plateau, en 1987.

Statistique Canada ajoute qu’en 2019, l’espérance de vie chez les femmes s’élevait à 84,2 ans. Depuis sept ans, un peu plus de quatre ans séparent l’espérance de vie à la naissance des hommes et des femmes.

Chez les hommes, c’est au Québec que l’espérance de vie était la plus élevée en 2019, soit de 81,1 ans, alors que chez les femmes, elle a atteint un sommet en Colombie-Britannique, de 84,8 ans. Les plus faibles espérances de vie ont été relevées au Nunavut : 69,3 ans pour les hommes et 72,8 ans pour les femmes.

D’autre part, Statistique Canada a dénombré l’année dernière 284 082 décès, le total annuel le plus élevé depuis 1921, date à laquelle le système d’enregistrement et de statistiques de l’état civil a été introduit. La hausse du nombre de décès s’explique par l’augmentation de la population et son vieillissement.

Avec la Saskatchewan, le Québec a été l’un des deux provinces du Canada où il y a eu déclin de 2018 à 2019 du nombre de décès, de 0,6 %.

Au cours des deux dernières décennies, les cancers et les maladies du cœur ont été les deux principales causes de décès, et ce, tant chez les hommes que chez les femmes. Ensemble, ces deux causes ont été à l’origine de 46,7 % des décès au Canada en 2019, selon l’agence fédérale.

Par ailleurs, pour comprendre les répercussions de la pandémie de coronavirus sur les décès au pays, Statistique Canada affirme qu’il faut mesurer la surmortalité qui se produit lorsque le nombre de décès au cours d’une période est supérieur à ce qui serait attendu.

Ainsi, lors de la période de 2020 où la COVID-19 a fait le plus de ravages, il y a eu plus de 7500 décès en surnombre au Canada de mars jusqu’au début de juin, ce qui cadrait bien avec les 8345 décès causés par la COVID-19 pour la même période.