Un responsable du gouvernement a confirmé que les deux arrestations faites par la GRC à Kingston, en Ontario, avaient eu lieu dans le cadre d'une enquête liée à la sécurité nationale.

La GRC a écrit sur Twitter jeudi soir que «toutes les mesures sont prises pour assurer la sécurité du public» et que des informations supplémentaires seront fournies vendredi.

Un haut responsable du gouvernement a confirmé que les arrestations étaient liées à une enquête de sécurité nationale.

Le responsable, qui n'a pas souhaité être identifié, car l'enquête en est à ses débuts, a déclaré que la situation était «maîtrisée» et qu'il n'y avait aucune menace pour la sécurité publique.

La GRC a dit qu'elle «travaillait en étroite collaboration» avec la police de Kingston dans le cadre de l'enquête, ajoutant qu'il s'agissait d'une «situation permanente et évolutive».

Le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, a indiqué que des détails sur l'enquête de la GRC seraient dévoilés par le corps policier, ajoutant que les agences de sécurité du pays agissaient sur la base d'informations crédibles sur des menaces potentielles.

«Le gouvernement du Canada n'a pas de responsabilité plus grande que celle d'assurer la sécurité de ses citoyens. Plus tôt aujourd'hui, la GRC et d'autres partenaires de la police ont posé des gestes, à Kingston en Ontario, en s'appuyant sur des informations crédibles, afin d'assurer la sécurité du public», a indiqué le ministre dans une déclaration.

«Le gouvernement du Canada surveille constamment toute menace potentielle et a mis en place des mesures robustes pour les affronter. Les Canadiens peuvent être assurés que chaque fois qu'une information crédible est obtenue au sujet d'une menace potentielle, la GRC, le SCRS et d'autres services de police et agences liées à la sécurité prennent les mesures appropriées pour assurer la sécurité de ce pays et la sécurité de ses citoyens.»

M. Goodale précise que le niveau d'alerte officiel demeurait à «moyen». Il est à ce niveau depuis l'automne 2014.