Une alimentation méditerranéenne riche en fruits, en légumes, en poisson et en aliments non préparés est associée à une réduction du risque de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral (AVC) chez les gens qui souffrent déjà d'une maladie coronarienne, selon une nouvelle étude néo-zélandaise.

Les chercheurs ont également constaté, à leur plus grand étonnement, qu'une alimentation plus occidentale n'entraînait pas une hausse du risque de ce genre de problème. La consommation de grandes quantités d'aliments sains semblait plus importante que le fait d'éviter des aliments comme les gâteries, les desserts, les boissons sucrées ou les aliments frits.

Les chercheurs de l'Université d'Auckland ont interrogé quelque 15 500 personnes au sujet de leurs habitudes alimentaires. Pour chaque groupe de 100 personnes qui consommaient la plus grande quantité d'aliments sains «méditerranéens», on retranchait trois crises cardiaques, AVC ou décès comparativement aux 100 personnes qui en consommaient le moins.

L'auteur de l'étude, le professeur Ralph Stewart, a expliqué par voie de communiqué qu'une plus grande consommation d'aliments moins sains et plus «occidentaux» n'était pas associée à une augmentation de ces problèmes. Conséquemment, poursuit-il, il serait possiblement pertinent d'encourager les gens atteints d'une maladie coronarienne à consommer davantage d'aliments sains, au lieu de leur demander d'éviter les aliments malsains.

Le professeur Stewart prévient en terminant qu'il ne faut pas en conclure qu'on peut consommer ces aliments malsains en toute impunité, mais uniquement que son étude n'a associé aucun impact néfaste à une consommation modérée de ces aliments.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans le journal médical European Heart Journal.