Une mauvaise alimentation a un impact néfaste sur la santé qui continuera à être ressenti même une fois l'alimentation améliorée, préviennent des chercheurs néerlandais.

La mauvaise alimentation nuit notamment au fonctionnement de certains gènes, et notamment de gènes associés au système immunitaire, a dit Erik van Kampen, de l'Université de Leiden.

Cette modification dans l'expression des gènes se traduit ultimement par un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires, comparativement au risque qui aurait été constaté si l'organisme n'avait jamais été exposé à de la malbouffe.

Le docteur van Kampen et ses collègues en sont venus à cette découverte en comparant plusieurs populations de souris modifiées génétiquement. Par exemple, des souris nourries normalement à qui on transplantait la moelle osseuse de souris nourries d'aliments riches en gras et en cholestérol (une alimentation de type «occidental») finissaient par présenter des signes d'athérosclérose et d'altérations à leur système immunitaire.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans le Journal of Leukocyte Biology.